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Sayed Nasrallah: Nous avons convenu avec les Iraniens de commencer à charger un troisième navire de dérivés du pétrole

Sayed Nasrallah: Nous avons convenu avec les Iraniens de commencer à charger un troisième navire de dérivés du pétrole
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Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah sayyed Hassan Nasrallah a révélé que «les Iraniens ont commencé à charger un troisième navire de dérivés du pétrole qui sera bientôt en route vers le Liban», ajoutant que «le Liban a besoin de plus de trois navires pour faire face à la prochaine période, aux portes de l’Hiver».

S’exprimant lors d’un discours tenu à l’occasion de la célébration de la deuxième libération du Jurd libanais de «Daech», sayed Nasrallah a souligné que «le projet américain conçu contre la région est en train de s’effondrer», notant que «ce à quoi nous assistons aujourd’hui en Afghanistan est une scène complète d’une défaite américaine totale».

Voici les idées principales de son discours :

Nous avons baptisé cette occasion «la seconde Libération» et nous l’avons considérée comme une fête car en ce jour (28 août) les groupes terroristes armés ont été expulsés de la chaîne de l’anti-Liban dans le Béqaa et la paix et la sécurité y ont été rétablies. Nous insistons à célébrer cette occasion pour tirer les leçons de cette expérience douloureuse et pour rappeler les dangers et les menaces et remémorer les grandes sacrifices consenties qui ont conduit à cette victoire.

Ce qui s’est passé dans le jurd de la Békaa faisait partie de la guerre mondiale menée contre la Syrie. Cependant, certaines parties banalisent les faits et ignorent les vérités. Les combats acharnés menés par l’armée syrienne et les moudjahidines ont interdit de relier Palmyre au Qalamoune passant par le jurd, sinon la bataille de la libération du ce dernier serait plus difficile. De fait, «Daech» et «AlNosra» ont la même origine, ils se diffèrent en politique non pas en doctrine. «Daech» a jouit d’un soutien occidental clair, durant les premiers jours son apparition, les médias du Golfe ont qualifiés ces terroristes de «révolutionnaires». Certaines parties au Liban qui collaborent avec les ambassades étrangères ont même affiché leur solidarité avec les groupes takfiristes dans le jurd. Trump a évoqué à maintes reprises la formation de «Daech», alors que des témoignages des généraux américains confirmaient le rôle des Etats-Unis dans sa création. La bataille de la libération du Jurd était libano-syrienne. En Syrie, l’armée arabe syrienne et des forces populaires y ont participé. Côté libanais, le Hezbollah et l’armée libanaise y ont pris parti pendant des années. «Daech» a pris le contrôle des collines et des vallées au Liban. Il a assis son emprise sur le village de Ersal menaçant les autres villages en dépit de leurs appartenances religieuses bombardant la profondeur de la Béqaa et faisant exploser des voitures piégées arrivant jusqu’à la Banlieue sud de Beyrouth. Les groupes takfiristes ont également mené des attaques contre l’armée et les forces de sécurité pendant que le gouvernement libanais n’a pas agi face à cette menace. L’ambassade US exerçait des pressions sur le gouvernement libanais pour interdire l’armée libanaise de prendre la décision de confronter les groupes takfiristes brandissant la menace du blocage des aides destinées à l’armée. De fait, Le Hezbollah a pris la décision de participer aux combats après s’être assuré que l’Etat libanais n’agira pas face à cette menace. Des affrontements ont été menés dans des conditions météorologiques dures. Un grand nombre de nos combattants étaient des volontaires. Lors des derniers jours, des martyrs et des blessés sont tombés et nous avons chassé les terroristes des collines d’une manière minutieuse et calculée pour ne pas subir de lourdes pertes et dégâts. Les habitants des villages ont soutenu l’armée libanaise et les combattants de la résistance. Je tiens à noter que c’est l’Iran qui nous a soutenus au Liban et en Syrie en nous offrant les armes et le soutien logistique. En contrepartie, les Etats-Unis soutenaient «Daech» et exercer des pressions sur le gouvernement libanais afin d’interdire l’armée libanaise de le combattre dans le jurd. Une nouvelle fois, l’équation armée-résistance-peuple a vaincu comme c’est dans la victoire de 14 août (contre l’ennemi israélien). Qui a libéré le jurd ? Est-ce la Communauté internationale ? C’est un exploit de l’équation tripartite, à sa tête l’arme de la résistance que certains cherche à la désarmer. 

La défaite des Etats Unis en Afghanistan

Le projet américain s’écroule et tous les arguments présentés après l’attentat du 11 septembre pour envahir l’Afghanistan et l’Irak ne sont que des prétextes trompeuses pour occuper ces pays et piller leurs ressources. Ce que nous témoignons en Afghanistan est une défaite complète des Etats Unis dont l’administration est confuse et impuissante. L’expérience de l’Afghanistan est une chute morale retentissante et les scènes des afghans qui collaboraient avec les forces américaines et les forces de l’Otan qui ont été abandonnés à Kaboul et ceux qui sont tombés de l’avion doivent être étudiées pour en tirer les leçons. La mission de «Daech» en Syrie et en Irak est quasi terminée pour cela les Etats Unis l’ont transporté en Afghanistan et au nord de l’Afrique. Oui parfois Daech sort du contrôle. Les Etats Unis ne sont plus un allié fiable car ils prennent les décisions sans mener des discussions avec les Européens qui prennent connaissance de leur décision à travers les médias. C’est une leçon à tous ceux qui misent sur les Etats Unis.

Le blocus contre le Liban

Les mêmes personnes qui niaient l’existence de «Daech» dans le jurd, démentent aujourd’hui qu’un blocus est imposé contre le Liban. Des Etats ont été interdits d’offrir des aides et d’investir au Liban les menaçant des sanctions. De même, des responsables libanais ont été menacés de subir des sanctions américaines s’ils acceptent des investissements chinois ou russes. La loi César est également un blocus contre le Liban. Lorsque la guerre en Syrie a pris fin ouvrant la voie aux projets de reconstruction, nombreux usines et commerces libanais aspiraient à aller en Syrie et cela aurait pu relancer l’économie libanaise.

Le Liban vivait actuellement le summum de l'embargo et les Etats-Unis interdisent l'arrivée de denrées, bloquent les retraits de fonds des Libanais à partir de l'étranger et empêchent les investissements au Liban en brandissant la menace de sanctions. Ceux qui disent qu'il n'y a pas d'embargo ne ressentent pas que les gens ont faim et soif.

Face aux rumeurs et aux mensonges propagés dans les médias arabes, le peuple libanais verra bien dans les prochains jours quelle est la vérité concernant l'arrivée des navires iraniens. Un accord avec mes frères iraniens a été conclu pour qu'un troisième navire contenant du mazout soit chargé et appareillé, de manière à approvisionner le pays avant l'arrivée de l'hiver. Lorsqu'au moins un navire sera arrivé en Méditerranée, nous donnerons plus de détails.

L’initiative annoncée par l'ambassadrice américaine Dorothy Shea concernant l'importation soit du gaz égyptien pour les centrales libanaises, soit de l’électricité produite en Jordanie via la Syrie prouve une fois de plus que les Américains avaient préalablement mis un veto sur de tels mécanismes. Jusqu'à présent, il s'agissait uniquement de déclarations et qu'aucune décision n'avait encore été prise par l'administration US.

Formation du gouvernement

J’insiste sur la formation rapide d'un nouveau cabinet. Il faut commencer à résoudre la crise. Toutes les douleurs du peuple n'aient pas encore pu pousser les responsables à mettre sur pied une équipe gouvernementale. N'est-il pas temps pour que les débats sur les portefeuilles se terminent ?

Politisation de l'enquête sur la double explosion au port de Beyrouth

Le mandat émis par le juge d'instruction près la Cour de justice, Tarek Bitar, à l'encontre de l'ancien Premier ministre Hassane Diab prouve les craintes que nous avions préalablement exprimées concernant la politisation du dossier. Le juge Bitar cherche à affaiblir et sous-estimer le Premier ministre sortant. Il a violé la Constitution, notamment les dispositions concernant le jugement des présidents et des ministres. L'enquête est soumise au clientélisme et à la politisation. Nous au Hezbollah rejetons les mesures prises par le juge contre Hassane Diab et appelons les instances judiciaires à intervenir pour empêcher l'affaiblissement de tout poste à responsabilité dans le pays. Si le juge veut mener son enquête avec le chef du gouvernement, il nous faut amender la Constitution, tel que nous l'avons préalablement proposé.

 

 

 

 

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