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Sayed Nasrallah: Plus que jamais, «Israël» a peur pour son existence-même, nous répondrons à toute attaque de façon adéquate

Sayed Nasrallah: Plus que jamais, «Israël» a peur pour son existence-même, nous répondrons à toute attaque de façon adéquate
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Par AlAhed

A l’occasion de la célébration de la victoire de juillet 2006, le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a tenu un discours télévisé. Voici les idées principales de son discours:

«Je m’adresse à vous aujourd’hui en avance de quelques jours du rendez- vous habituel de la victoire du 14 août 2006 parce que nous entrons dans la période de commémoration de Achoura.

Notre devoir est de préserver les acquis réalisés par les martyrs et les résistants lors de la guerre de juillet.

D’abord la sécurité pour les gens à travers l’établissement d’une équation de dissuasion avec l’ennemi. Depuis 2006, le calme et la sécurité règnent au Sud et dans la Békaa et dans tout le Liban, exception faite de quelques incidents. Il n’y a plus eu de bombardements aériens de l’ennemi depuis 2006. Et ce n’est pas parce que les Israéliens veulent respecter les résolutions internationales ou craignent l’ONU et la Ligue arabe. L’ennemi craint désormais que ses attaques entraînent une guerre dont il craint les conséquences sur l’intérieur israélien.

Plus que jamais, et surtout après ce qui s’est passé à Gaza, et à cause de ses divisions internes, l’ennemi a peur pour son existence-même. Cela grâce à la résistance au Liban.

Il a tout essayé pour l’affaiblir et comme il a échoué, notamment à travers la guerre en Syrie, il essaie de faire des attaques pour revenir à la situation d’avant. C’est ce qui s’est passé au cours des deux derniers jours.

L’ennemi a pris prétexte de quelques missiles pour lancer au cours de la nuit de jeudi pour faire peur aux gens, des raids aériens sur «des terres ouvertes».

Il pensait que cela passerait car le Liban croule sous les problèmes et les crises et qu’il pourrait ainsi revenir à l’équation d’avant.

Nous nous devions répondre rapidement, contrairement à certains cas où le facteur temps que doit prendre la riposte est moins important.

La riposte était donc bien étudiée. Nous voulions répondre sur «des terres ouvertes», comme l’ennemi l’avait fait, sans viser des civils, comme il l’avait fait. Nous avons donc choisi «une terre ouverte» dans la région des fermes de Chebaa, dans laquelle il n’y a pas de civils ni de paysans et d’agriculteurs. Nous avons choisi un lieu où il n’y a pas de civils et nous avons agi de plein jour pour que les gens ne soient pas effrayés, au risque de mettre en danger nos résistants. Nous avons même publié un communiqué pour que le message soit clair.

Nous ne voulons pas imposer une nouvelle équation, mais confirmer celle qui est en vigueur et que l’ennemi a voulu changer.

A toute attaque nous répondrons de façon adéquate. Nous n’avons pas d’armée de l’air mais nous avons des missiles. Notre objectif est de protéger notre pays des agressions de l’ennemi.

Nous agirons indépendamment de la situation interne du pays. Ne misez donc pas sur les divisions internes, ni sur les crises que traverse le pays pour nous pousser à ne pas riposter. Il n’y a jamais eu une unanimité interne autour de la résistance.

Notre environnement est avec nous et nous demandait de bombarder chacun à partir de sa localité.

La riposte n’est pas limitée aux fermes de Chebaa. Nous choisirons le lieu en conséquence au Golan par exemple… Nous ne voulons pas la guerre mais nous ne la craignons pas. Ce qui s’est passé après la riposte a fait plaisir à l’ennemi et a attristé l’ami.

J’ai été moi-même très affecté par les incidents de Chouaya pourtant je suis plutôt calme. Que serait-ce pour les autres ?  

Si nous pouvions atteindre cette «terre ouverte» particulière qui n’abrite pas de civils et qui est une zone militaire, à partir des villages chiites, nous l’aurions fait.

Les 8 résistants étaient armés et le groupe qui les a encerclés peu nombreux. Pourtant ils ont fait preuve d’une grande retenue. Ils sont la garantie du Liban et doivent être sa fierté.

Les habitants de Chouaya ont aidé les résistants. Certains d’entre eux ont fait fuir 4 d’entre eux puisque l’armée n’a pris que les 4 restants.

Il y a eu une vague de solidarité avec nos frères de la part des partis et des hommes de religions de la communauté druze.

Il ne faut donc pas faire assumer la responsabilité de ce qui s’est passé à une localité ou à une communauté, d’autant que certains cherchent toujours à provoquer des dissensions confessionnelles.

Par contre, les agresseurs doivent rendre compte de leur acte.

La tragédie du port :

Depuis le premier instant, nous avons considéré qu’il s’agissait d’une tragédie terrible. La priorité était de panser les blessures et de découvrir la vérité.

Mais depuis le début, et alors que les gens étaient sous le choc, certains ont lancé des accusations contre le Hezbollah de garder des dépôts d’armes au port qui ont explosé.

L’exploitation politique payée par les Américains et les Saoudiens et pour faire plaisir aux Israéliens a commencé.

Cette thèse n’étant pas vérifiée, ceux-là ont déclaré que c’est «Israël» qui a bombardé en riposte aux dépôts d’armes du Hezbollah. Cette idée non plus n’a pas été vérifiée puisqu’il est clair qu’il n’y a pas eu de missiles.

Ils ont alors sorti l’idée d’accuser le Hezbollah d’avoir amené le nitrate et de l’avoir conservé dans le hangar numéro 12. Là aussi, il n’y a aucun indice, mais cela leur importe peu.

Y a-t-il plus ridicule que ces théories ? Le Hezbollah n’a donc pas les armes les plus sophistiquées pour se contenter de nitrate et il n’a pas non plus de lieux pour le déposer et pour le transporter il doit donc faire appel à un chauffeur de camion inconnu…Le régime syrien n’a pas non plus de ports pour être obligé d’amener le nitrate par le port de Beyrouth…

Ceux qui avaient besoin du nitrate, ce sont les groupes de l’opposition syrienne. Nous pourrions les accuser comme les autres le font avec nous. Mais parce que nous avons de l’honneur et nous avons à cœur les sentiments des gens des proches des victimes, parce que nous sommes soucieux du pays, nous ne l’avons pas fait.

Un après la tragédie, vous devez savoir qui veut votre intérêt et qui nuit à cette cause, en cherchant à l’exploiter politiquement en déviant l’enquête et en transformant la catastrophe en une affaire islamo-chrétienne et une affaire politique.

Nous n’avons pas peur de la justice. Nous avons peur que la vérité soit perdue dans cette tragique affaire.

Pourquoi le juge ne révèle-t-il pas les résultats de l’enquête technique qui est terminée ? Le juge d’instruction doit adopter des critères unifiés : pourquoi veut-il engager des poursuites contre un Premier ministre actuel et un ancien ministre des Transports ? Cette façon de faire est politisée et arbitraire. Nous ne voulons pas que la vérité soit perdue et nous n’acceptons pas le fait de lancer des accusations politiques.

J’appelle les Libanais à ramener le processus dans le bon chemin, dans le chemin normal.

L’embuscade de Khaldé  

Il ne s’agissait pas d’un incident fortuit. Les francs-tireurs sur les toits des immeubles montrent une action préméditée dans le but de tuer. Il s’agit pour nous d’un massacre.

Nous avons contrôlé notre public, agressé et capable, mais qui a malgré tout refusé de se laisser entraîner dans une confrontation et une discorde.

Le pays a échappé à une grande catastrophe grâce à notre retenue et au sens national de nos partisans.

Merci à l’armée à laquelle nous avons demandé d’intervenir d’avoir répondu rapidement.

Les agresseurs doivent être remis à la justice.

La route du Sud ne doit plus faire l’objet de ces tiraillements. Ceux qui coupent cette route et veulent entraîner le pays dans une discorde confessionnelle sont connus et doivent être arrêtés.

L’incident de Khaldé doit être l’occasion d’en finir avec la fermeture de la route du Sud qui peut causer une discorde.

Notre problème est avec une bande de voyous et de fauteurs de troubles, non avec les Arabes de Khaldé.

Lorsque nous surmontons les pièges, cela nous rapproche de la victoire. Je suis personnellement cette affaire quotidiennement.

Le gouvernement

Nous attendons comme vous. L’affaire est entre le Président et le Premier ministre.

 

 

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