«Israël» torture et maltraite des détenues palestiniennes
Par AlAhed avec sites web
La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, affiliée à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a déclaré que les forces de l’occupation israélienne procèdent à «la torture et la maltraitance des détenues palestiniennes dans l'une de ses prisons».
La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé dans un communiqué ce jeudi, les conditions brutales d'arrestation et d'enquête des détenues de la prison de Damon. Le rapport comprend le témoignage d'une détenue arrêtée depuis trois mois: Mona Qaadan.
La Commission rapporte que 40 Palestiniennes sont détenues dans «des conditions déplorables et soumises à des interrogatoires brutaux dans la prison de Damon» et «à toutes les méthodes de torture psychologique et à la privation des nécessités les plus élémentaires de la vie».
Ce document a rapporté l'histoire de la prisonnière Mona Qaadan (50 ans), de Jénine (nord), détenue depuis près de trois mois. Selon la Commission, Mona a été emmenée à un interrogatoire, «qui a duré 22 jours, et ce, de 08h30 du matin jusqu'au lendemain 04h00 du matin».
«Pendant l'interrogatoire, les mains menottées dans le dos, Mona est restée attachée à une chaise, et a été insultée et menacée par l'arrestation de toute sa famille et de son frère Tariq, lequel, a été en fait arrêté plus tard», explique le rapport.
D'après le document, la cellule où se trouvait Mona Qaadan était «pleine d'humidité et malodorante. Les geôliers contrôlaient la température de la cellule et procédaient à son changement. Mona avait demandé à plusieurs reprises que sa cellule soit nettoyée mais ses geôliers refusaient».
Selon la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, la détenue en question a été arrêtée pour la sixième fois consécutive, où elle a passé un total de 8 ans dans les prisons israéliennes.
D'après les institutions spécialisées dans les affaires des prisonniers, «Israël» détient, environ 4 850 prisonniers, dont 41 femmes, 225 enfants et 540 détenus administratifs.