Un an après les explosions à Beyrouth, l’avenir des enfants au Liban en péril
Par Unicef
Près d’un an après la double explosion qui a frappé Beyrouth le 4 août 2020, le Liban peine à se relever. Avec l’effondrement économique et social, l’instabilité politique et la crise sanitaire de Covid-19, la vie au Liban n’a jamais été aussi dure pour les enfants et les familles.
De plus en plus de parents se trouvent dans l’impossibilité de subvenir aux besoins de leurs enfants, ce qui contraint les enfants à cesser l’école pour travailler ou se marier à un âge très jeune. Certains enfants, dont l’âge ne dépasse pas les 6 ans, sont exposés à des risques d’exploitation, de violence et d’abus.
Quelques chiffres clés illustrent cette situation :
Le Liban a la plus grande proportion de réfugiés par habitant dans le monde, accueillant 1,5 million de Syriens et plus de 200 000 réfugiés palestiniens ;
Plus de 30 % des enfants se sont couchés le ventre vide et ont sauté des repas en juin 2021 ;
77 % des ménages n'ont pas assez de nourriture ou pas assez d'argent pour acheter de la nourriture. Dans les ménages de réfugiés syriens, ce chiffre atteint 99 %;
Près de 1,7 million de personnes n'ont accès qu'à 35 litres par jour, soit une diminution de près de 80 % par rapport à la moyenne nationale de 165 litres avant 2020 ;
15 % des familles ont interrompu la scolarité de leurs enfants ;
Un enfant sur dix a été envoyé au travail.