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Consultations parlementaires au Liban: Nagib Mikati favori pour former un gouvernement

Consultations parlementaires au Liban: Nagib Mikati favori pour former un gouvernement
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Par AlAhed avec agences

Le président libanais a lancé lundi des consultations parlementaires pour désigner un nouveau Premier ministre pour la troisième fois depuis un an, avec pour favori l'ancien chef du gouvernement Nagib Mikati censé former un cabinet de sauvetage dans un pays en plein effondrement.

Le gouvernement du Premier ministre sortant Hassan Diab gère les affaires courantes depuis sa démission en août après la gigantesque explosion au port de Beyrouth qui a fait plus de 200 morts et dévasté la capitale.

Depuis, l'impasse politique s'est éternisée, sur fond de marchandages politiciens, empêchant la formation d'un gouvernement réclamé à l'international, et poussant deux Premiers ministres désignés depuis août à jeter l'éponge.

Mikati grand favori

Lundi, les consultations entre le président Michel Aoun et les divers blocs parlementaires devraient aboutir à la désignation d'un remplaçant à Saad Hariri, ancien Premier ministre désigné qui a jeté l'éponge le 15 juillet, après neuf mois d'un bras de fer avec le chef de l'Etat, sur la forme du gouvernement.

A l'issue des consultations, contraignantes selon la Constitution et qui doivent s'achever dans l'après-midi, le nom du nouveau Premier ministre doit être annoncé, selon l'agence nationale de l'information (ANI).

Le milliardaire Nagib Mikati, qui a déjà présidé deux cabinets, est donné grand favori, selon des médias locaux. 

M. Hariri et son groupe parlementaire ont approuvé lundi, parmi d'autres, la désignation de M. Mikati.

Le bloc parlementaire du Hezbollah (Fidélité a la résistance) a également appuyé sa désignation.

Vétéran politique de 65 ans, il devrait proposer, en cas de désignation, une liste de ministres qui soit acceptée par les divers ténors d'une classe dirigeante, accusée de corruption par la rue et sous pression internationale croissante.

La formation d'un gouvernement risque de prendre encore des mois, alors que le pays est en proie à une crise classée parmi les pires dans le monde depuis 1850 par la Banque mondiale.

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