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Un co-fondateur du Hamas à la TV britannique: «Israël une occupation», «n’a pas le droit d’exister»

Un co-fondateur du Hamas à la TV britannique: «Israël une occupation», «n’a pas le droit d’exister»
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Par AlAhed avec sites web

Dans une rare interview avec une chaine britannique, Mahmoud al-Zahar, un co-fondateur du mouvement de la résistance palestinien Hamas, a rappelé que «la communauté israélienne» n’est qu’une «occupation israélienne», soulignant qu’«Israël n’a pas le droit d’exister».

L’interview a été réalisée cette semaine par le correspondant de Sky News au Moyen-Orient, Mark Stone, qui a rendu visite à Mahmoud al-Zahar dans sa maison à Gaza.

A la question: «L’État d’Israël a-t-il le droit d’exister?», Al-Zahar répond: « Non. Pourquoi ? Pourquoi ? Vous venez d’Amérique et vous prenez ma maison. Vous venez de Grande-Bretagne et vous prenez la maison de mon frère. C’est une colonie. Vous n’êtes pas un citoyen. Nous en sommes les propriétaires. C’est une zone arabe. C’est une zone islamique bien connue, bien connue».

Al-Zahar explique que la «victoire» du Hamas est fonction de la capacité du groupe à tirer des roquettes.

«L’élément nouveau» dans la dernière série de combats, dit-il, «est le degré du mouvement de résistance, en particulier à Gaza, d’attaquer les cibles israéliennes à des points très importants».

«Je pense que la question principale est de savoir combien de temps les Israéliens vont accepter cela», ajoute-t-il.

Stone demande à al-Zahar: «Vous tirez des roquettes et des missiles depuis des zones civiles ici à Gaza sur des civils en Israël. Ce n’est pas acceptable, c’est un crime de guerre».

Al-Zahar n'accepte pas l’accusation selon laquelle le Hamas met en danger les Palestiniens, rejetant la qualité de «civils» aux Israéliens.

«Aucune roquette n’a été envoyée depuis une zone civile. Nous (avons tiré) la plupart des roquettes depuis la frontière», dit-il à Stone.

Et de poursuivre: «Ce n’est pas contre les communautés israéliennes, c’est contre l’occupation israélienne. C’est contre l’agression israélienne».

La conversation s’étend ensuite sur la «solution à deux États», sur les dépenses du Hamas pour l’infrastructure militaire, et sur d’autres questions.

Les dirigeants du Hamas ont par ailleurs rejeté les conditions qu’«Israël» cherche à imposer à la reconstruction de Gaza, notamment la proposition faite dimanche par le ministre de la Guerre israélien, Benny Gantz, selon laquelle toute aide qui ne serait pas humanitaire, serait conditionnée à la libération par le Hamas de deux détenus israéliens et des corps des deux soldats capturés par le Hamas en 2014.

Le Hamas «ne serait pas soumis à un chantage», indique le journal libanais Al-Akhbar qui cite des responsables palestiniens.

Les responsables du Hamas menacent également de reprendre les tirs de roquettes sur l’entité sioniste si le «gouvernement israélien» cherche à imposer un nouveau statu quo à Gaza après les combats, après que certains responsables israéliens ont appelé à renouveler les assassinats de dirigeants du Hamas si les tirs de roquettes en provenance de Gaza se poursuivent.

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