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Coronavirus: vaccins pour tous aux Etats-Unis, confinement à New Delhi

Coronavirus: vaccins pour tous aux Etats-Unis, confinement à New Delhi
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Par AlAhed avec AFP

La vaccination contre le Covid-19, déjà administrée à la moitié des adultes aux Etats-Unis, va s'élargir lundi à tous les citoyens, tandis qu'en Inde les habitants de New Delhi sont confinés pour une semaine pour contenir la flambée de cas qui menace de déborder les hôpitaux.

L'immense campagne de vaccination en cours aux Etats-Unis se poursuit à vive allure en dépit de la suspension mardi du vaccin Johnson & Johnson suite à la découverte de six cas de femmes ayant développé des cas graves de caillots sanguins, dont un mortel.

Quelque 50,4 % des Américains de plus de 18 ans ont pu bénéficier d'au moins une dose de vaccin, et 32,5 % sont entièrement vaccinés, notamment les seniors de 65 ans et plus, a indiqué dimanche la principale agence fédérale de santé publique du pays.

Au total, plus de 131,2 millions de personnes ont reçu au moins une injection et les autorités prévoient d'autoriser dès lundi tous les citoyens à se faire vacciner.

La suspension de Johnson & Johnson n'aura pas d'impact sur le rythme de la campagne car il ne représente qu'une petite partie des vaccins utilisés. «Il y a suffisamment de vaccins pour chaque Américain, c'est tout à fait indiscutable», avait assuré mardi le président Joe Biden.

Confinement à New Delhi

Alors que grâce à la vaccination, la vie reprend son cours peu à peu aux Etats-Unis, en Inde les autorités de New Delhi imposent à partir de lundi soir un confinement d'une semaine pour tenter de contenir la flambée de cas de Covid-19 et faire retomber la pression sur les hôpitaux.

«Si nous n'imposons pas maintenant un confinement, nous allons au devant d'une catastrophe encore plus grande», a annoncé le chef du gouvernement local Arvind Kejriwal, décrivant un système de santé «au point de rupture».

L'Inde a recensé lundi un nouveau record de nouvelles contaminations: 273.810 cas sur 24 heures, dépassant la barre des 200.000 pour le cinquième jour d'affilée.

Les commerces vont être fermés et les déplacements limités à l'essentiel dans la capitale de 20 millions d'habitants.

Peu après l'annonce du gouvernement, des files d'attentes se sont formées près des magasins d'alcool de la capitale, rappelant des scènes déjà vues avant le confinement national ordonné en 2020.

En raison de la flambée de l'épidémie, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annulé sa visite officielle en Inde, prévue fin avril.

Ligne de fermeté

La situation demeure précaire en Europe, même si certains pays, pressés par des opinions publiques exaspérées, s'apprêtent à relâcher quelque peu les restrictions sanitaires.

Ce sera notamment le cas cette semaine à divers degrés en Suisse, Belgique, Slovénie, Slovaquie, à Monaco, au Portugal et au Danemark.

Le Portugal est ainsi entré lundi dans la troisième phase d'un déconfinement progressif entamé il y un mois, avec la réouverture des centres commerciaux, de l'intérieur des cafés et des restaurants, des salles de spectacle, des lycées et des universités.

La Grèce lève la quarantaine pour les résidents de l'UE

En Grèce, la quarantaine obligatoire de sept jours est levée pour les voyageurs résidents de l'UE, de l'espace Schengen, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de l'Entité israélienne, de la Serbie et des Emirats arabes unis, s'ils ont reçu deux doses de vaccin ou ont un test négatif au coronavirus.

Le pays connaît pourtant un pic d'épidémie avec des dizaines de morts et plus de 1.500 cas de coronavirus par jour. Les habitants sont toujours soumis à un confinement strict, les déplacements entre départements ne sont autorisés que pour des raisons «essentielles».

«Bulle» entre Australie et Nouvelle-Zélande

Prudent assouplissement aussi dans le Pacifique avec l'entrée en vigueur lundi de la «bulle» permettant aux ressortissants d'Australie et de Nouvelle-Zélande de voyager sans quarantaine entre les deux pays, qui affichent tous deux un bon bilan face à la pandémie.

Des familles, séparées depuis la fermeture des frontières il y a près de 400 jours, trépignaient d'impatience avant d'embarquer retrouver leurs proches: «Je vais hurler, pleurer, embrasser, être heureuse, toutes ces émotions à la fois», a témoigné Denise O'Donoghue, avant son vol à l'aéroport de Sydney.

Cela faisait plus d'un an que les deux pays discutaient de cette «bulle». Mais son lancement a été plusieurs fois reporté au gré de l'apparition de nouveaux foyers de contamination dans un pays ou l'autre.

La Nouvelle-Zélande notamment compte aussi beaucoup sur cette initiative pour sauver sa saison de sports d'hiver, qui est sur le point de commencer. La compagnie Air New Zealand prévoit d'augmenter son nombre de vols à destination de l'Australie de quatre par semaine à une vingtaine.

Plusieurs pays d'Asie-Pacifique travaillent sur des projets similaires de «bulle».

Taïwan et l'archipel des Palaos, dans le Pacifique, en ont inauguré une au début du mois, avec là aussi l'espoir de soutenir leur industrie touristique durement éprouvée par la pandémie.

Rio de Janeiro s'apprête à rouvrir ses plages

De son côté et malgré des chiffres de mortalité toujours très élevés et un variant «brésilien» très contagieux, Rio de Janeiro a rouvert début avril ses bars et restaurants et s'apprête à faire de même avec ses plages lundi.

L'épidémie a fait plus de 373.000 morts en un peu plus d'un an au total au Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, un bilan largement sous-évalué selon les experts.

Au Canada, le gouvernement va déployer des renforts en Ontario, sa province la plus peuplée, pour l'aider à faire face à une virulente troisième vague de Covid.

Plus de 3 millions de morts dans le monde

La pandémie a fait plus de 3 millions de morts dans le monde (au moins 3.020.765 décès), selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 10H00 GMT.

Les Etats-Unis sont le pays qui compte le plus grand nombre de morts avec 567.210 décès, suivi par le Brésil (373.335), le Mexique (212.228), l'Inde (177.150) et le Royaume-Uni (127.260).

Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations reposant sur des bases statistiques.

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