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Covid-19: Amnesty dénonce la mainmise des pays riches sur les vaccins, nouveau record au Brésil

Covid-19: Amnesty dénonce la mainmise des pays riches sur les vaccins, nouveau record au Brésil
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Par AlAhed avec sites web

Amnesty appelle au sursaut face au «quasi-monopole» des pays riches, «la pandémie a jeté une lumière crue sur l'incapacité du monde à coopérer de manière efficace et équitable», regrette l’ONG, alors que le Brésil a enregistré un nouveau record, plus de 4000 morts en 24 heures.

Amnesty appelle au sursaut face au «quasi-monopole» des pays riches

Face à la main basse des pays riches sur les vaccins contre le coronavirus, Amnesty International a appelé mercredi 7 avril la communauté internationale à corriger le tir «immédiatement», s'inquiétant des conséquences de l'échec de la capacité du monde à coopérer.

Dans son rapport 2020/2021, l'ONG de défense des droits humains dresse un bilan sévère d'une année chamboulée par la pandémie de Covid-19: chacun pour soi généralisé pénalisant les plus fragiles et aggravant les inégalités mais aussi accentuation de la répression dans certains pays sous des motifs sanitaires. «La pandémie a jeté une lumière crue sur l'incapacité du monde à coopérer de manière efficace et équitable», a souligné en préambule la Française Agnès Callamard, nommé fin mars secrétaire générale de l'organisation.

«Les pays les plus riches ont établi un quasi-monopole sur les approvisionnements en vaccins dans le monde, laissant les pays avec le moins de ressources confrontés aux pires conséquences en matière de santé et de droits humains, et donc aux perturbations économiques et sociales les plus longues», a-t-elle ajouté. Amnesty appelle donc à «œuvrer immédiatement pour accélérer la production et la livraison de vaccins pour tous»: «C'est le test le plus fondamental, même rudimentaire, de la capacité du monde à coopérer».

Un tiers des patients guéris développent un trouble neurologique ou psychiatrique

34% des patients remis d'un Covid-19 développent un trouble neurologique ou psychiatrique dans les six mois suivant l'infection, conclut une étude britannique sur plus de 200.000 patients. Leur gravité est variable, et peut augmenter dans les cas de Covid sévère.

34% des convalescents du Covid-19 ont reçu un diagnostic de trouble neurologique ou psychiatrique dans les six mois suivant l'infection, conclut une étude britannique sur plus de 230.000 personnes. Ces troubles vont de l'anxiété à la démence, observent les chercheurs dans , avec un risque d'autant plus important que la maladie a été grave.

Plus de 4000 morts en 24 heures au Brésil, un record

Les hôpitaux sont saturés dans la plupart des régions. À Sao Paulo, la ville la plus peuplée et la capitale économique du pays, des autobus habituellement réservés au transport scolaire ont commencé à être utilisés pour transporter des cadavres. Les cimetières y sont tellement débordés que des enterrements ont lieu de nuit pour faire face à l'afflux continu de nouveaux corps à inhumer.

En dépit de cette situation sanitaire catastrophique, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, très critiqué pour sa gestion chaotique de la pandémie, continue de remettre en cause les restrictions imposées par les maires et les gouverneurs des États. En l'absence d'une vraie coordination au niveau national, chaque ville et chaque État finit par prendre des mesures souvent insuffisantes et parfois contradictoires.

Parallèlement, la vaccination, qui a débuté tardivement, à la mi-janvier, se poursuit à un rythme jugé trop lent par les spécialistes. À ce jour, près de 20 millions de personnes ont reçu la première dose, soit 9,8% de la population, et 5,8 millions la seconde (2,7%). «Avec ce rythme de vaccinations, la seule façon de limiter de façon efficace la circulation du virus est d'imposer un confinement total, et pas juste les restrictions partielles en vigueur dans la plupart des États», a déclaré à l'AFP Ethel Maciel, professeure à l'Université fédérale d'Espirito Santo (UFES).

La Maison-Blanche écarte l'idée d'un passeport vaccinal fédéral

La Maison-Blanche a affirmé mardi qu'elle n'imposerait pas de passeport sanitaire aux Américains pour montrer qu'ils ont été vaccinés contre le Covid-19, tout en soulignant que le secteur privé était libre d'avancer vers cette idée.

«Le gouvernement ne soutient pas, et ne le soutiendra pas, un système qui demanderait aux Américains d'avoir un certificat», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki. «Il n'y aura pas de base de données fédérale sur les vaccinations, ni d'obligation fédérale exigeant à tous d'obtenir un certificat de vaccination», ajoute-t-elle lors de sa conférence de presse quotidienne.

La Californie prévoit une réouverture totale le 15 juin

Grâce à une campagne de vaccination américaine menée tambour battant, la Californie, État le plus peuplé des États-Unis, prévoit de rouvrir totalement le 15 juin. «Nous pouvons dès à présent nous projeter dans la vie post-pandémie», a déclaré mardi 6 avril lors d'une conférence de presse le gouverneur de l'État le plus peuplé d'Amérique, Gavin Newsom.

Moyennant qu'il n'y ait pas de nouveau pic de la pandémie ou de pénurie de vaccins, tous les commerces seront libres de rouvrir leurs portes mi-juin, les Californiens étant encouragés à suivre des «mesures de réduction des risques relevant du bon sens». Les grands événements en intérieur seront également autorisés avec des preuves de test négatif ou de vaccination. «La lumière au bout du tunnel n'a jamais été aussi vive», s'est félicité le gouverneur de Californie, première économie des États-Unis.

Oxford suspend les essais du vaccin AstraZeneca sur les enfants

L'université d'Oxford a annoncé mardi qu'elle suspendait les essais sur les enfants du vaccin contre le Covid-19 qu'elle a développé avec le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca, dans l'attente de l'avis du régulateur britannique.

«S'il n'y a pas d'inquiétude concernant la sécurité de l'essai clinique pédiatrique, nous attendons des informations complémentaires du MHRA», le régulateur britannique, «sur les cas rares de thromboses qui ont été rapportés chez des adultes, avant de procéder à de nouvelles vaccinations dans l'essai», a indiqué l'université britannique dans un communiqué.

 

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