Joe Biden qualifie à nouveau Kamala Harris de Présidente des États-Unis
Par Sputnik
Dans un discours consacré à la campagne de vaccination aux États-Unis, Joe Biden s’est emmêlé les pinceaux jeudi 18 mars en appelant Kamala Harris «Présidente». Et il n’en est pourtant pas à son coup d’essai.
Un discours de Joe Biden le jeudi 18 mars a été ponctué d’une nouvelle bourde. La vice-Présidente Kamala Harris a été qualifiée de Présidente par le chef de l’État.
«Quand la Présidente Harris et moi…», a commencé dans un lapsus le locataire de la Maison-Blanche alors qu’il évoquait les succès de la campagne de vaccination.
Cette gaffe du Président n’est pas la première. En décembre, il avait déjà qualifié à tort Harris de «Présidente élue», également lors d'un discours sur les vaccins contre le Covid-19.
«Je l'ai pris pour instiller la confiance du public dans le vaccin. La Présidente élue Harris a pris le sien aujourd'hui pour la même raison», avait-il déclaré.
Oubli du nom du chef du Pentagone
Il y a dix jours, le Président américain avait de nouveau donné l’impression qu’il souffre de problèmes de mémoire.
En annonçant, le 9 mars, la nomination de deux femmes générales affectées à la direction des commandements militaires américains, Joe Biden avait soudainement perdu le fil de ses pensées.
«Je tiens à remercier l’ancien général. Je continue de l’appeler général, mais mon… le gars qui dirige cette équipe là-bas», s’était-il hasardé en faisant vraisemblablement référence au secrétaire à la Défense Lloyd Austin se trouvant à deux pas de lui.
Les bourdes successives du Président américain et le fait qu’il n’ait donné aucune conférence de presse depuis son investiture, promise pour «les prochaines semaines, avant la fin du mois», versent de l’eau au moulin de ceux qui parlent de son mauvais état de santé, potentiellement d’une incapacité à diriger le pays.
Poutine lui souhaite une bonne santé
Après que Joe Biden a dit penser que son homologue russe Vladimir Poutine était «un tueur», et a promis qu'il en paierait «le prix», ce dernier lui a souhaité «une bonne santé».
«Et voici ce que je lui dirais. Je lui dirais: portez-vous bien. Je lui souhaite une bonne santé», a lancé le chef de l’État russe le 18 mars, précisant qu’il parlait «sans ironie et sans blague».