Joe Biden marque sa méfiance face à la Chine, l’Iran et la Russie
Par AlAhed avec AFP
Le président américain Joe Biden a annoncé, vendredi 19 février, le retour des Etats-Unis au multilatéralisme en appelant à se méfier de la Russie, l’Iran et la Chine, durant son discours à l’occasion d’une réunion des dirigeants du G7.
Pour sa première réunion du G7 ainsi que sa participation à la conférence sur la sécurité de Munich, tenue à par visioconférence, le chef d’Etat américain a tenu à mettre à exécution sa promesse de retour au multilatéralisme notamment avec ses partenaires européens.
«J’envoie un message clair au monde: l’Amérique est de retour. L’alliance transatlantique est de retour», a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche.
En ce sens, en retournant au sein de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Washington va participer à une levée de fonds pour soutenir les pays à faible revenus et défavorisés à accéder aux vaccins contre le coronavirus.
Sur le volet diplomatique, le locataire de la Maison Blanche a estimé que la Russie tentait «attaquer nos démocraties» et a affirmé qu’il ne fallait pas retourner «aux blocs figés de la Guerre froide».
Ainsi, Joe Biden a accusé le chef d’Etat russe Vladimir Poutine d’avoir l’intention d’affaiblir le projet européen et a déclaré qu’il était déterminé à «regagner» la confiance de l’Europe, ébranlée par l’administration Trump, sans qu’il ne s’agisse de «monter l’Est contre l’Ouest»
«Le Kremlin attaque nos démocraties (…). Poutine cherche à affaiblir le projet européen et notre alliance de l’Otan. Il veut saboter l’unité transatlantique et notre détermination, parce qu’il est beaucoup plus facile pour le Kremlin d’intimider et de menacer des Etats seuls plutôt que de négocier avec une communauté transatlantique forte et unie», a affirmé le président américain à la Conférence sur la sécurité de Munich.
Concernant la Chine, Joe Biden a appelé à la lutter contre les «abus économiques de la Chine», restant dans la même ligne dure démarrée par Donald Trump.
Le chef d’Etat a accusé le gouvernement chinois de faire mettre d’abus économiques et de mettre en péril «les fondations du système économique international», affirmant que «tout le monde devait jouer avec les mêmes règles».
Enfin, au sujet de l’Iran, Joe Biden a jugé que son pays devait, selon ses dires, «répondre aux activités déstabilisatrices de l’Iran au Moyen-Orient», affirmant dans le même temps sa volonté de réintégrer l’accord de Vienne conclu en 2015 sous l’administration Obama et dont les Etats-Unis sont sortis en 2018 sous Trump.