Le scientifique iranien, Mohsen Fakhrizadeh, a été tué par un pistolet automatisé d’une tonne
Par AlAhed avec sites web
Le scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné près de Téhéran en novembre, a été tué par une arme automatisée d’une tonne qui a été introduite en contrebande dans le pays pièce par pièce par le «Mossad» israélien, a révélé mercredi le «Jewish Chronicle» basé au Royaume-Uni.
Selon le rapport, l’équipe d’espions de plus de 20 personnes, qui comprenait à la fois des ressortissants israéliens et iraniens, a perpétré l’assassinat après huit mois de surveillance minutieuse, ont révélé des sources de renseignement.
L’attaque s’est produite le 27 novembre de l’année dernière à Absard, une petite ville juste à l’est de la capitale Téhéran, selon l’agence de presse semi-officielle Fars.
À l’aide de l’arme télécommandée installée sur le bord de la route, le journal a déclaré que 13 balles avaient été tirées sur Fakhrizadeh, mais que sa femme et ses gardes du corps étaient indemnes, malgré les affirmations contraires des responsables iraniens.
L’arme, opérée à distance par des agents au sol alors qu’ils observaient la cible, était si lourde à cause d’explosifs cachés à l’intérieur qui ont fait exploser et détruit l’arme une fois le meurtre terminé, selon le «JC».
L’Iran avait laissé entendre que le scientifique avait été abattu par une arme contrôlée par un satellite – ces rapports contredisent cela.
Bien que la responsabilité de l’attaque ait été immédiatement pointée sur le service de renseignement israélien «le Mossad», c’est la première fois qu’elle est effectivement reconnue.
«L’attaque a été menée par Israël seul, sans participation américaine», ajoute le rapport.
Fakhrizadeh, 59 ans, était considéré comme le plus grand scientifique nucléaire iranien et a été personnellement distingué par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse en 2018 portant sur le dossier nucléaire iranien.
Selon une source qui a parlé au «Jewish Chronicle»: «Cela a frappé durement les Iraniens. Téhéran a estimé qu’il lui faudrait six ans pour trouver un remplaçant à Fakhrizadeh».
«L’analyse israélienne a maintenant mis le temps de percée (la période qu’il faudrait à l’Iran pour finaliser une bombe nucléaire) à deux ans. Avant le départ de Fakhrizadeh, c’était environ trois mois», ajoute la même source.
De hauts responsables militaires iraniens ont juré de venger le meurtre du plus grand scientifique nucléaire de leur pays.