Liban: L’Unicef préoccupée de voir des enfants blessés dans des manifestations au nord
Par AlAhed avec sites web
Des manifestants ont protesté à Tripoli au Liban-Nord contre le reconfinement et la non-assistance aux familles pauvres après l’annonce par le gouvernement d’un retour à un confinement strict du 14 au 25 janvier, et sa prolongation jusqu’au 8 février dans le cadre des mesures visant à faire face à l’épidémie de la Covid-19.
La représentante de l’Unicef au Liban, Yukie Mokuo, a fait part de sa «profonde préoccupation» après qu’au moins 70 enfants ont été blessés lors des récents affrontements entre des manifestants et les forces de sécurité à Tripoli, la plus grande ville du nord du pays. La responsable onusienne a souligné dans un communiqué que les affrontements en cours entre les forces de sécurité et les manifestants dans la ville de Tripoli, au nord du Liban, infligent un «tribut inacceptable» aux enfants. «Selon les services d’urgence, au moins 70 enfants ont été blessés lors des récents affrontements», a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle est préoccupée par ces nouvelles. L’Unicef condamne toutes les formes de violence contre les enfants, a-t-elle insisté, ajoutant qu’aucun enfant ne doit être «poussé à participer à des actes de violence, ni à en être témoin ou cible».
«Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce qu’aucun enfant ne soit impliqué dans le monde des adultes où il sera exposé à la violence, à la maltraitance ou à l’exploitation», a souligné Mme Mokuo, ajoutant qu’il est aussi de «la responsabilité de tous de préserver le droit de chaque enfant et adolescent de s’exprimer dans un espace sûr». La responsable a appelé toutes les parties, y compris les forces de sécurité et les manifestants, à garantir la sécurité des enfants, à les protéger de toutes les formes de préjudice et à faire en sorte que les normes de justice pour mineurs soient respectées. «L’Unicef Liban surveille toujours la situation sur le terrain à Tripoli». Au cours des derniers jours, des manifestants à Tripoli ont violé le couvre-feu dans le pays pour protester contre le reconfinement et la non-assistance aux familles pauvres après l’annonce par le gouvernement d’un retour à un confinement strict du 14 au 25 janvier, et sa prolongation jusqu’au 8 février dans le cadre des mesures visant à faire face à l’épidémie de la Covid-19.