Détails supplémentaires sur l’assassinat de Fakhrizadeh: une mitrailleuse contrôlée par satellite utilisée
Par AlAhed avec sites web
Le commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) a fourni de nouveaux détails sur l’assassinat de l’éminent scientifique nucléaire iranien, Mohsen Fakhrizadeh.
«11 gardiens de la Révolution accompagnaient le martyr Fakhrizadeh, et l’explosion de la voiture Nissan avait pour but de les éliminer», a expliqué le général de brigade Ali Fadavi, commandant en chef adjoint du CGRI, le dimanche 6 décembre, lors d’une cérémonie de commémoration de la Journée de l’étudiant à l’Université de Téhéran.
Il parlait de la voiture piégée qui se trouvait sur le lieu de l’attentat terroriste le 27 novembre dernier et qui a explosé au passage du convoi du martyr avant les tirs de feu qui ont couté la vie au scientifique et a son garde du corps.
«Aucun terroriste ne se trouvait sur les lieux», a-t-il souligné.
Et de poursuivre: «Au total, 13 balles ont été tirées, toutes à partir d’une mitrailleuse déployée à l’intérieur de la Nissan. Et le reste des balles ont été tirées par des gardes du corps qui défendaient le convoi. La mitrailleuse installée à l’intérieur de Nissan était également équipée d’un système de satellite intelligent qui ciblait le scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh et qui bénéficiait de l’intelligence artificielle».
Selon lui, le chef de l’équipe de protection qui est lui aussi tombé en martyr a été blessé mortellement en se jetant sur le martyr.
«La mort de M. Fakhrizadeh est également due à une balle qui l’a frappé dans le dos et a provoqué l’amputation de sa moelle épinière», a précisé le général de brigade Ali Fadavi sur les détails de l’attentat.
«L’ennemi ne peut tolérer nos scientifiques et nos spécialistes dans le domaine de la science et de la technologie, c’est pour cela qu’il les assassine, dont le dernier est le martyr Mohsen Fakhrizadeh», a-t-il conclu.
Les responsables iraniens ont accusé l’entité sioniste d’être derrière l’attentat. Ils ne cessent depuis de vaciller entre des déclarations qui le revendiquent tacitement et d’autres qui nient leur implication. «Israël» a placé en alerte maximale l’ensemble de ses ambassades à travers le monde.
2.700 éléments de l’élite éliminés
Pour sa part, le porte-parole du CGRI le général Ramezan Sharif a assuré que les sionistes dans leurs tentatives effrénées pour empêcher la République islamique de s’acquérir les sciences et les technologies, ont tué quelques 2700 éléments de l’élite durant les 7 dernières décennies et «les sionistes se vantent de leurs assassinats et publient les noms dans leurs ouvrages».
C’est-à-dire bien avant la victoire de la Révolution islamique en Iran.