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Explosion à Beyrouth: un enfant sur quatre pourrait être privé d’école

Explosion à Beyrouth: un enfant sur quatre pourrait être privé d’école
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Par AlAhed avec AFP

Un quart des enfants de la capitale libanaise pourrait être privé d'école après l'explosion meurtrière au port de Beyrouth début août, a averti lundi 28 septembre l'ONG International Rescue Committee (IRC).

«Avec 163 écoles endommagées lors de l'explosion à Beyrouth, au moins un enfant sur quatre dans la ville risque désormais d'être privé d'école», estime l'IRC dans un communiqué.

«Plus de 85.000 élèves étaient inscrits dans les écoles endommagées et il faudra jusqu'à un an pour reconstruire les bâtiments les plus détruits», ajoute l'ONG.

La gigantesque explosion au port de Beyrouth le 4 août a causé la mort de plus de 190 personnes et fait plus de 6.500 blessés, tout en dévastant des quartiers entiers de la capitale.

Elle a été causée par un incendie dans un entrepôt abritant depuis six ans des tonnes de nitrate d'ammonium, de l'aveu même des autorités.

Selon l'armée libanaise, plus de 85.000 locaux ont été endommagés, y compris des maisons, des hôpitaux et des écoles.

L'explosion a été la catastrophe de trop pour les Libanais, dans un pays déjà miné par la pire crise économique de son histoire et durement frappé par la pandémie de Covid-19.

«De manière générale, nous nous attendons à voir beaucoup moins d'enfants inscrits dans les écoles et à avoir un haut taux de décrochage scolaire au fur et à mesure de l'année», a ajouté le directeur de l'IRC au Liban, Mohammad Nasser.

L'ONG explique ce potentiel décrochage par une possible lenteur de la reconstruction, des parents inquiets des coûts supplémentaires et de la sécurité de leurs enfants lors de leur trajet pour se rendre dans un nouvel établissement, ou encore des enfants contraints de travailler pour aider leur famille.

L'IRC base ses estimations sur la scolarisation en prenant seulement en compte les conséquences de l'explosion sur l'éducation des enfants, écartant celles liées à la pandémie.

Mais les écoles libanaises n'ont pas encore rouvert en raison d'une importante hausse des cas dans le pays ces dernières semaines, et la rentrée a été repoussée à la mi-octobre.

Le Liban a enregistré depuis février plus de 35.000 cas de contamination, dont au moins 340 décès, selon les chiffres officiels.

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