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Coronavirus dans le monde: près de 900 000 morts, AstraZeneca suspend les essais cliniques de son vaccin

Coronavirus dans le monde: près de 900 000 morts, AstraZeneca suspend les essais cliniques de son vaccin
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Par AlAhed avec agences et sites web

Le nombre de personnes touchées par le coronavirus est de 27,5 millions sur la planète. 897.000 d'entre eux en sont décédés. L'Espagne est frappée de plein fouet par l'épidémie. Les Etats-Unis, l'Inde et le Brésil restent les pays extrêmement touchés. Le partenaire industriel de l'université britannique Oxford, AstraZeneca, a annoncé avoir suspendu les essais cliniques de son vaccin, après l'apparition d'une «maladie potentiellement inexpliquée», sans doute un effet secondaire grave, chez un participant.

27,5 millions de cas d’infections au Covid-19 ont été recensés depuis décembre 2019 dans le monde. 897.000 d'entre eux en sont décédés. En revanche, 19,6 millions d'individus ont guéri depuis le début de la pandémie, soit une proportion de 71,27%. Les Etats-Unis souffrent beaucoup puisque 6,4 millions d'Américains ont été frappés par la maladie, ce qui fait de la nation à la bannière étoilée la plus affectée du monde en terme de nombre de cas. En Europe, l'Espagne de Pedro Sanchez a franchi la barre symbolique des 500 000 contaminés, pour près de 47 millions d'habitants.

Quel pays est le plus armé face au coronavirus ?

Deep Knowledge Group (DKG) a publié un classement déterminant, dans l'ordre, les pays qui gèrent au mieux la pandémie de coronavirus. 252 nations sont classifiées avec plusieurs notes, qui couvrent différents critères essentiels : efficacité de leur gouvernement respectif, efficience de la quarantaine, ou encore la préparation des Etats face à une situation d'urgence. Selon les données collectées par le site jusqu'au 23 août, c'est l'Allemagne qui est en tête avec 762,64 points. La Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud prennent les deuxième et troisième places. Le classement n'est pas fabuleux pour la première puissance mondiale. Les Etats-Unis sont à la 55e position avec 532,56 points. Par exemple, l'accessibilité des soins est à hauteur de 79,94. A titre de comparaison, l'Allemagne est à 103,73. La France est à peine mieux classée que son homologue étatsunien. Avec 542,4 points, l'Hexagone prend la 54e place, et est surclassée sur tous les plans par son voisin d'outre-Rhin. L'élément le plus marquant concerne la surveillance et la détection des cas de Covid-19. Si l'Allemagne brille avec ses 138,24 points attribués sur ce critère, les 57,24 points font pâlir la France. Pour finir, l'Inde et le Brésil, deux pays extrêmement touchés par l'épidémie, se situent respectivement au 80e et 66e places de la classification de DKG.

AstraZeneca suspend les essais cliniques de son vaccin en raison d'un participant malade

Le groupe pharmaceutique AstraZeneca a annoncé mardi 8 septembre une pause dans les essais cliniques de son vaccin expérimental contre le Covid-19 après l'apparition d'une «maladie potentiellement inexpliquée», sans doute un effet secondaire grave, chez un participant.

AstraZeneca est le partenaire industriel de l'université britannique Oxford, et leur vaccin est l'un des projets occidentaux les plus avancés, testé sur des dizaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et, depuis le 31 août, les Etats-Unis, dans ce qu'on appelle la phase 3 des essais, la dernière, devant vérifier sécurité et efficacité.

«Dans le cadre des essais cliniques randomisés mondiaux du vaccin contre le coronavirus de l'université d'Oxford, notre processus d'évaluation normal a été déclenché et nous avons volontairement fait une pause dans les vaccinations pour permettre une évaluation des données de sécurité par un comité indépendant», a déclaré un porte-parole de la société dans un communiqué.

«C'est une action de routine qui est requise dès qu'une maladie potentiellement inexpliquée apparaît dans l'un des essais, pendant l'enquête, afin de maintenir l'intégrité des essais», a poursuivi le porte-parole.

On ignore la nature et la gravité de l'événement, mais selon le site Statnews, la personne concernée devrait se rétablir. C'est la première suspension connue d'un essai clinique concernant un vaccin expérimental contre le Covid-19.

193,000 décès aux USA

Alors que les États-Unis souffrent grandement du Covid-19 depuis plusieurs mois, avec plus de 193,000 décès et 6,4 millions d'infections, l'opération "Warp Speed" est en marche. Les autorités sanitaires américaines souhaitent passer à la vitesse supérieure pour pouvoir répandre un vaccin contre la maladie, à grande échelle. Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) «demandent urgemment» à ce que les États soient prêts à distribuer ce précieux sésame, d'ici le 1er novembre 2020. La date ne semble pas si anodine, puisque les élections présidentielles américaines approchent à grands pas.

Lors du week-end du 30 août, Donald Trump a relayé depuis son compte Twitter de fausses informations sur le nombre de morts dus au coronavirus, minimisant considérablement les chiffres. Le président du pays de l'Oncle Sam a partagé sur son profil Twitter deux messages qui indiquent que le nombre de victimes dues au virus a drastiquement chuté, passant ainsi à 9210, soit une baisse de 94% au moment de la publication. Ces données provenaient à tort des CDC. Le partage de Donald Trump de ces informations erronées a été retweeté par des milliers d'internautes. Twitter a immédiatement supprimé les messages en question pour violation des règles du réseau social.

4,1 millions de cas au Brésil

Troisième pays le plus touché au monde, le Brésil compte déjà 127 001 morts selon le dernier bilan de Worldometers pour 4,1 millions de cas. Le président Jair Bolsonaro a fait de sa propre contamination (il est désormais guéri) un moyen de communication, usant de la provocation. Sa popularité a grimpé en août selon plusieurs sondages dont l'un publié par le journal Floha de Sao Paulo alors que l'allocation promise à de nombreux Brésiliens (une aide de 600 réais minimum par mois) pour atténuer les effets de la crise économique consécutive à l'épidémie a fini par être versée. La pandémie continue néanmoins de s'étendre sur tout le territoire brésilien, y compris parmi les communautés amérindiennes et de nombreux experts estiment que le bilan, qui serait largement sous-estimé, devrait considérablement s'alourdir. Le cacique Raoni a lui-même été atteint du Covid-19 à la fin du mois d'août, avant sa guérison.

La crise s'accompagne de difficultés économiques, pointées par la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) en août, qui note que la pandémie pourrait pousser dans la pauvreté 45 millions de personnes sur le continent.

Des chiffres alarmants en Inde

L'Inde est désormais au cœur de la crise sanitaire et les chiffres sont alarmants. Le pays a dépassé le Brésil au niveau du nombre de cas, avec 4,2 millions d'infectés. Le pays comptabilise aussi 72,843 décès. Selon nos confrères du Monde, l'état a franchi la barre des trois millions de contaminés en seulement treize jours. Malgré le fait que ces données soient inquiétantes, les métros ont recommencé à fonctionner lundi 7 septembre, notamment à Delhi et Bombay. Un deuxième confinement après celui de mars à juin semble difficile à mettre en place. Ces quatre mois d'inactivité économique ont provoqué une chute du PIB sans précédent pour l'un des membres des BRICS, à hauteur de 23,9%. Une première depuis la création des statistiques de croissance en 1996.

La Chine a traversé l’épreuve

L'Empire du Milieu s'est enorgueilli de sa gestion de la crise sanitaire, mardi 8 septembre. Le président chinois Xi Jinping a remis des médailles à quatre «héros» du personnel médical, dans le Palais du Peuple près de la place Tiananmen, avant d'entamer un discours. «Nous avons mené contre l'épidémie une grande bataille qui s'est révélée bouleversante pour nous tous. Nous avons traversé une épreuve historique et extrêmement ardue» a déclaré le chef de l'État chinois.

Un taux d'incidence très élevé en Espagne                                               

Les 500 000 cas ont été dépassés dans le pays lundi 7 septembre, ce qui fait de la nation la deuxième plus touchée d'Europe, après la Russie, en ce qui concerne l'ampleur des contaminations. La situation en Espagne inquiète le gouvernement avec un taux d'incidence (nombre de cas de Covid-19 pour 100 000 habitants) le plus élevé de l'Union Européenne sur les deux dernières semaines. Depuis le vendredi 4 septembre à 16h, le pays entier est passé en zone rouge, ce qui signifie que tous les voyages non essentiels, notamment touristiques, ne sont plus autorisés. Cette interdiction reste moins stricte que dans la ville de Santona. Commune de 11 000 habitants, cette dernière va être remise en quarantaine selon le quotidien El Pais. Personne ne peut entrer ou sortir de la commune pendant quatorze jours, en raison de la hausse du nombre de cas. 526 infectés ont été recensés pour 100 000 habitants, contre 193 pour 100 000 en moyenne dans le reste de la Cantabrie. Les rassemblements de plus de dix personnes sont également proscrits.

Un essai clinique concernant un futur vaccin a été conduit et implique 200 volontaires espagnols sur les 750 y participant en Europe. "C'est une recherche qui se fait au niveau européen. L'Espagne y participe pour être sûre d'avoir accès au futur vaccin", a souligné le ministre de la Santé Salvador Illa lors d'un point presse. Le gouvernement avait par ailleurs annoncé jeudi 27 août l'obligation du port du masque à l'école dès l'âge de six ans. L'inquiétude sur l'émergence d'une deuxième vague grimpe dans le pays malgré la succession de nouvelles restrictions dont une, inédite dans le monde : il est désormais interdit de fumer dans les rues et sur les terrasses de café dans la province de Galice et dans l'archipel des Canaries. Cette consigne s'applique si la distanciation sociale est impossible, à savoir respecter une distance de sécurité d'au moins deux mètres.

Une nouvelle vague en Italie

L'Italie subit aussi une nouvelle vague de coronavirus, notamment en Sardaigne, région très fréquentée durant l'été. L'âge moyen des personnes touchées par le Covid-19 s'est abaissé à 32 ans en Italie. Le pays déplore plus de 35 000 morts depuis le début de l'épidémie pour plus de 278,000 cas recensés. Les autorités tirent le signal d'alarme. Après avoir prolongé mercredi 29 juillet l'état d'urgence en vigueur jusqu'au 15 octobre, elles ont pris de nouvelles mesures, entérinant la fermeture des discothèques en plein air. Le ministère de la Santé a également annoncé l'obligation du port du masque pour tous à partir du lundi 17 août le soir entre 18h et 6h dans tous les lieux publics où peuvent être formés des groupes.

Au Royaume-Uni la majorité des nouveaux infectés sont des jeunes

Le Royaume-Uni est le pays européen le plus touché au niveau des victimes, avec 41,554 morts selon le dernier bilan publié le 7 septembre. Le pays enregistre plus de 350 000 contaminés depuis l'apparition du virus. Le ministre britannique de la Santé, Matthew Hancock, a déclaré sur Sky News que la majorité des nouveaux infectés étaient des jeunes. Il a également appelé à la vigilance. Le Royaume-Uni vise l'élaboration d'un vaccin début 2021, selon la déclaration de Matthew Hancock lundi 7 septembre. Londres a conclu un contrat avec le laboratoire AstraZeneca pour que cette volonté se réalise. Le ministre avait aussi annoncé le jeudi 3 septembre que 500 millions de livres sterling allaient être débloqués. Cette enveloppe servira à accélérer les tests de dépistage dans le pays.

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