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Coronavirus: résultats encourageants du vaccin russe, plus de 500.000 cas en Espagne

Coronavirus: résultats encourageants du vaccin russe, plus de 500.000 cas en Espagne
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Par AlAhed avec sites web

Alors que l’épidémie du coronavirus continue sa propagation dans le monde, une première étude a montré que le vaccin russe déclencherait bien une réponse immunitaire contre le coronavirus, sans effets secondaires graves.

Une étude préliminaire publiée vendredi montre que le vaccin contre le coronavirus en cours de développement en Russie déclenche bien une réponse immunitaire et n’a pas entraîné d’effets indésirables graves, ce qu’avait affirmé le gouvernement russe il y a un mois mais sans publier ses données.

L’efficacité de la protection encore à démontrer

Ces résultats ne prouvent pas encore que le vaccin protège efficacement contre une infection par le nouveau coronavirus, ce que devront encore montrer des études de plus grande ampleur, soulignent toutefois des experts.

Deux injections à trois semaines d’intervalle

Le Spoutnik V se compose en fait de deux composants différents, administrés en deux injections successives, à trois semaines d’intervalle, détaille l’étude publiée vendredi dans la revue britannique The Lancet.

Il s’agit de vaccins à "vecteur viral": ils utilisent comme support deux adénovirus humains (famille de virus très courants) transformés et adaptés pour combattre le Covid-19.

Deux études de petite taille, réalisées avec deux formulations différentes du Spoutnik V, ont été menées au total sur 76 adultes volontaires en bonne santé. Elles concluent toutes les deux que chacun des deux composants du vaccin n’a pas entraîné "d’effets indésirables graves" et que l’administration successive des deux composants "provoque la production d’anticorps".

Les deux études ont été menées entre le 18 juin et le 3 août par des chercheurs des ministères russes de la Santé et de la Défense, et financées par le ministère russe de la Santé.

Pour les cas graves, des progrès et des espoirs

«Beaucoup de progrès ont été faits», assure le Pr Éric Maury, président de la Société de réanimation de langue française (SRLF).  «La survie s’est considérablement améliorée aux États-Unis, dans tous les groupes d’âge», renchérit Daniel Griffin, chef des maladies infectieuses chez ProHEALTH, groupe d’un millier de médecins présents dans 22 hôpitaux de la région de New York.

Efficacité des corticoïdes

Premier volet de ces progrès : les médicaments. Depuis juin, plusieurs études ont prouvé les bénéfices des corticoïdes chez les patients gravement atteints. Selon une série de travaux parus le 2 septembre dans la revue médicale américaine Jama, ces médicaments permettent de réduire de 21% la mortalité au bout de 28 jours chez les patients atteints d’un Covid-19 sévère, en combattant l’inflammation caractéristique des formes graves.

Aucun autre médicament n’a montré un effet significatif de réduction de la mortalité. Cela a conduit l’Organisation mondiale de la santé à recommander «l’usage systématique des corticoïdes chez les patients atteints d’une forme sévère ou critique» de la maladie. «C’est un traitement qui va pouvoir sauver des vies», s’enthousiasme le Pr Djillali Annane, de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP), co-auteur d’une des études.

Autre changement : «On donne des anticoagulants beaucoup plus tôt et de façon beaucoup plus agressive», explique le Pr Marc Leone, de la SFAR (Société française d’anesthésie et de réanimation). Le but est d’éviter la formation de caillots de sang, l’une des complications graves du Covid-19.

Plus généralement, «on traite ces patients avec un nombre bien plus limité de médicaments ciblés», selon le Pr Griffin.

Près de 890.000 morts dans le monde

La pandémie a fait au moins 889.498 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l'Equateur avec 3.800 nouveaux morts et l'Inde (1.016).

Espagne: plus de 500.000 cas

L'Espagne a passé la barre des 500.000 cas diagnostiqués, selon un bilan publié lundi par le ministère de la Santé. Depuis le début de la pandémie, ce pays de 47 millions d'habitants a recensé 525.549 cas, ce qui, rapporté à sa population, représente une proportion deux fois plus importante qu'en France ou Italie.

L'Inde, 2e pays le plus touché

Avec 4,2 millions d'infections, l'Inde est devenue lundi le deuxième pays du monde après les Etats-Unis (6,25 millions de cas) recensant le plus grand nombre de cas de Covid-19, dépassant le Brésil (4,14 millions).

Pour les décès, l'Inde arrive, avec 71.642 morts, derrière les Etats-Unis (189.618) et le Brésil (126.960).

Les lignes de métro, à l'arrêt depuis presque six mois, ont toutefois rouvert dans les grandes villes du pays, notamment dans la capitale New Delhi.

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