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À Beyrouth, les autorités cherchent un éventuel survivant, un mois après les explosions

À Beyrouth, les autorités cherchent un éventuel survivant, un mois après les explosions
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Par AFP

Des secouristes sont toujours à la recherche, vendredi, d'un éventuel survivant sous les décombres dans un quartier de Beyrouth dévasté par l'explosion survenue au port début août, des scanners ayant détecté des battements de cœur, a indiqué le gouverneur de la capitale libanaise. Par ailleurs, l'armée libanaise aurait encore découvert des tonnes de nitrate d'ammonium, la substance à l'origine de la double explosion.

Un mois après, un survivant pourrait être découvert. Des secouristes étaient à la recherche, vendredi 4 septembre, d'un éventuel survivant sous les décombres dus à la double explosion du port de Beyrouth le 4 août dernier, après que des scanners ont détecté des battements de cœur dans un quartier dévasté, a annoncé le gouverneur de la capitale libanaise. L'armée, elle, aurait trouvé plus de 4 tonnes de nitrate d'ammonium stockées à l'entrée du port.

Selon l'agence Reuters, citant l'agence libanaise officielle NNA, l'armée libanaise aurait trouvé 4,35 tonnes de nitrate d'ammonium près de l'entrée du port de Beyrouth, soit la substance à l'origine de la double explosion du 4 août. Cette dernière aurait toutefois été causée par 2 750 tonnes, soit une quantité 632 fois plus importante, stockée sans précautions depuis des années.

Sous un bâtiment effondré

Entre-temps, un chien renifleur a permis de repérer mercredi soir un bâtiment effondré à la périphérie de la rue Gemmayzé sous lequel se trouveraient des corps humains, a indiqué le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud, à des journalistes sur place. L'animal est utilisé par une équipe de sauveteurs chiliens dépêchée à Beyrouth après le drame pour retrouver d'éventuels corps ensevelis.

Des scanners thermiques ont capté des signaux en provenance du site, révélant l'existence d'un ou deux corps sous les décombres, a précisé Marwan Abboud. D'après ce dernier, les appareils utilisés, à la pointe de la technologie, ont détecté des «battements cardiaques». «Nous espérons que quelqu'un en sortira vivant», a poursuivi le gouverneur de la ville.

Michel al-Murr, de la brigade des pompiers de Beyrouth, a également rapporté la détection de pulsations d'«une personne» à environ deux mètres sous les décombres grâce à une caméra thermique.

Au micro d'une chaîne locale, un secouriste libanais a par ailleurs ajouté que les scanners avaient capté «19 respirations par minute».

Espoir ravivé pour d'autres survivants

Le bâtiment où ont lieu les recherches s'était complètement effondré après l'explosion du 4 août qui a détruit des pans entiers de Beyrouth, faisant 191 morts et blessant plus de 6 500 personnes, selon le dernier bilan officiel communiqué jeudi 3 septembre.

Des sauveteurs chiliens ainsi que des équipes de la défense civile libanaise et des pompiers tentent minutieusement de débarrasser les décombres depuis cet après-midi, a indiqué Michel al-Murr. 

L'annonce jeudi d'un éventuel survivant sous les décombres a ravivé l'espoir de retrouver d'autres survivants, même si cela reste peu probable quatre semaines après le drame.

Sept personnes sont toujours portées disparues, d'après l'armée libanaise.

 

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