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Le président Aoun sur le TSL: Après une si longue période, la justice n’est plus justice

Le président Aoun sur le TSL: Après une si longue période, la justice n’est plus justice
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Par AlAhed avec sites web

Le président libanais Michel Aoun a affirmé dans un entretien publié par le quotidien italien Corriere della Sera qu'une justice tardive n'était pas une justice, en réponse à une question concernant le verdict que doit prononcer dans la journée le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005.

«J'attends le verdict. Je le respecterai, quel qu'il soit. Je ne veux pas en dire plus, sauf pour souligner que 15 ans se sont écoulés depuis l'assassinat et que la justice, après une si longue période, n’est plus justice», a déclaré le chef de l'Etat, répondant à une question du journaliste sur l'éventualité que le TSL pointe du doigt le gouvernement syrien et le Hezbollah.

«L'assassinat de Rafic Hariri a eu de grandes conséquences sur la vie des Libanais et le cours des événements dans le pays», a-t-il ajouté.

M. Aoun a rejeté l’idée qu’une explosion massive à Beyrouth au début du mois avait été causée par l’explosion d’un dépôt d’armes entreposé par le mouvement Hezbollah basé au Liban.

Il a déclaré que le Hezbollah ne stockait pas d’armes dans le port. «Des événements impossibles, mais graves comme ceux-ci illuminent les esprits et l’imagination», a-t-il souligné.

«Pendant la guerre du Liban en 2006, je me suis tenu derrière le Hezbollah parce que je suis avant tout un Libanais. Quand Israël attaque notre terre, tout le peuple libanais doit s’unir», a-t-il indiqué.

Sur un autre plan, Le président libanais a démenti avoir appelé à un accord de paix avec «Israël», quelques jours après un entretien accordé à la chaîne d'information française BFMTV

«Je n'ai pas appelé à un accord de paix avec Israël, car il y a de nombreux problèmes, notamment le fait qu'une portion du territoire libanais est sous occupation et que des frontières maritimes et terrestres sont encore l'objet de litiges, en sus de la cause palestinienne et de la présence de réfugiés palestiniens au Liban», a expliqué le président Aoun.

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