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Explosions à Beyrouth: Les pays donateurs s’engagent sur une aide de 250 millions d’euros

Explosions à Beyrouth: Les pays donateurs s’engagent sur une aide de 250 millions d’euros
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Par AlAhed avec agences

Des États-Unis à la France en passant par la Chine, la Russie et l’Égypte, les donateurs internationaux se sont réunis ce dimanche 9 août pour une visioconférence de soutien au Liban, meurtri par une gigantesque explosion et la crise économique. Ils ont tous appelé à verser «directement» l’aide à la population et dans «la transparence». Ils se sont engagés sur une aide de 250 millions d’euros.

Les pays réunis en visioconférence dimanche pour fournir une assistance d’urgence au Liban après l’explosion qui a ravagé Beyrouth ont annoncé que cette aide serait versée «directement» à la population et dans «la transparence». Ils se sont entendus sur une aide de 257 millions d’euros, dont 30 millions de la part de la France.

«Les participants ont convenu que leur assistance devrait […] être bien coordonnée sous l’égide des Nations unies et fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d’efficacité et de transparence», ont déclaré les représentants d’une trentaine de pays, dont Donald Trump et Emmanuel Macron, dans un communiqué à l’issue de la réunion.

Ils ont aussi insisté sur la nécanadacessité d’une «enquête impartiale, crédible et indépendante» sur les circonstances de la catastrophe et proposé une assistance aux autorités libanaises en ce sens.

Une aide de quel montant ?

Si l’ONU a évalué à 85 millions de dollars les besoins du Liban pour le seul secteur de la santé, l’entourage du président français n’a pas voulu donner le montant de l’aide qui pourrait être dégagée dimanche. «L’objectif immédiat est de pourvoir aux besoins d’urgence du Liban, à des conditions qui permettent que l’aide aille directement à la population», a expliqué l’Élysée.

Les priorités visent «la consolidation des bâtiments endommagés, l’aide médicale d’urgence, l’aide alimentaire et la restauration des hôpitaux et écoles». «La méthodologie est celle que les organisations internationales utilisent, il y a une nécessité qu’on ne fasse pas de chèque en blanc au gouvernement libanais», a poursuivi cette même source.

La dévastation provoquée par l’explosion, apparemment causée par le stockage de milliers de tonnes de nitrate d’ammonium dans un dépôt du port de Beyrouth, est la catastrophe de trop pour les Libanais. Le Liban est plongé depuis des mois dans une très grave crise économique, marquée par une dépréciation inédite de sa monnaie, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques.

Le président libanais, Michel Aoun, a rejeté, vendredi, toute enquête internationale sur la gigantesque explosion, affirmant qu’elle pourrait avoir été causée par la négligence ou par un missile. Paris en revanche a estimé qu’il y avait «suffisamment d’éléments objectifs pour penser que l’explosion est accidentelle».

Pont aérien et maritime

Alors que dans la capitale libanaise, les secouristes s’activaient toujours pour retrouver des survivants, l’aide internationale continue d’affluer. Dès l’annonce de l’explosion, plusieurs pays, en premier lieu la France, ont envoyé personnel de secours et aide matérielle. L’Égypte et le Qatar vont ouvrir des hôpitaux de campagne.

Dernières initiatives en date, le gouvernement canadien a annoncé, samedi, le lancement d’un fonds de secours pour le Liban et appelé les Canadiens à la générosité. La France a mis en place un pont aérien et maritime afin d’acheminer plus de 18 tonnes d’aide médicale et près de 700 tonnes d’aide alimentaire. Un avion-cargo est parti samedi, deux autres étaient en route dimanche.

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