Par AlAhed avec sites web

1.855 cas de contamination au coronavirus supplémentaires ont été enregistrés mardi en 24 heures dans l’entité israélienne, a indiqué le «ministère de la Santé» dans un communiqué, tandis que la pandémie continue de progresser.

Ce chiffre porte le bilan total à 52.687 personnes infectées, parmi lesquelles 29.883 sont actuellement malades.

260 patients sont dans un état grave, 78 d'entre eux sont placés sous respirateurs artificiels, des chiffres qui ne cessent d'augmenter.

Pas moins de 27.290 tests de dépistage ont par ailleurs été enregistrés lundi.

422 personnes à ce jour sont décédées de la maladie, 22.382 sont considérées comme guéries depuis le début de la pandémie.

Les porteurs du virus suivis par le «Shin Bet»

Lundi, le «parlement israélien» a adopté un «projet de loi autorisant le service de sécurité intérieure (Shin Bet) à utiliser les données mobiles et d'autres informations sensibles pour suivre les Israéliens qui ont contracté le coronavirus et ceux avec qui ils ont été en contact», dans le but d'enrayer la pandémie.

«Lors de la dernière lecture du projet de loi, 48 législateurs ont voté pour, tandis que 23 ont voté contre», ont indiqué les médias israéliens.

La «législation», qui sera en vigueur jusqu'en janvier 2021, permet au «ministère de la Santé» d'utiliser les données de suivi du «Shin Bet», tant que le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes dépasse les 200.

Le «ministère de la Santé» aura donc accès aux données des Israéliens pendant une période de 21 jours, qui devra ensuite être renouvelée par le «gouvernement».

«La loi oblige également le ministère de la Santé à répondre dans les 24 heures aux appels des Israéliens qui disent avoir reçu par erreur l'ordre de se mettre en quarantaine».

Plus de 12.000 Israéliens ont été placés par erreur à l'isolement depuis que le «Shin Bet» a été autorisé à reprendre le traçage des personnes contaminées.

Selon les statistiques du «ministère de la Santé», environ 60% des personnes ont toutefois été autorisés à «sortir de quarantaine» avant la fin de la période requise (14 jours), après avoir contacté les autorités sanitaires.