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Coronavirus en France: la situation reste contrôlée malgré les 200 clusters

Coronavirus en France: la situation reste contrôlée malgré les 200 clusters
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Par AlAhed avec agences

La circulation du coronavirus reste sous contrôle en France métropolitaine un mois et demi après la levée du confinement et les mesures de traçage et d’isolement ont permis d’éviter qu’il ne se diffuse dans la population à partir des quelque 200 clusters identifiés, a déclaré ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

«En France métropolitaine, nous identifions plus de 200 clusters depuis le déconfinement, mais depuis dix semaines consécutives le nombre de cas se réduit et nous avons tous les indicateurs qui montrent que la situation est contrôlée», a souligné Olivier Véran sur RTL.

«Depuis plus de dix semaines que nous avons levé le confinement et que nous traquons le virus […] il n’y a pas eu de diffusion communautaire à partir d’un cluster, c’est-à-dire que les zones d’activité du virus restent cantonnées à des lieux précis», a-t-il ajouté.

Seule la Guyane fait exception, la «reprise épidémique» dans cette collectivité d’Amérique du Sud ayant abouti à la mise en place de restrictions d’ouvertures de certains lieux publics.

Alors que des reconfinements localisés ont été mis en place dans plusieurs pays confrontés à une reprise des contaminations dans de nouveaux foyers épidémiques, alimentant les craintes d’une deuxième vague, Olivier Véran a assuré que le gouvernement mettait «tout en œuvre pour éviter un rebond de l’épidémie».

«Nous avons préparé un plan en cas de rebond de l’épidémie de manière à éviter tout prix de revenir à une solution de confinement généralisé», a-t-il souligné, en citant la protection des personnes les plus fragiles, la protection dans les Ehpad et une politique renforcée de tests et de «contacts tracing» parmi les grandes orientations de ce plan.

10 semaines de stocks de masques

Le gouvernement va par ailleurs demander aux entreprises de prévoir dix semaines de stocks de masques pour leurs salariés pour se prémunir face au risque d’une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, a pour sa part indiqué mercredi la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher.

«Nous préparons la rentrée et il y a un risque de recirculation du virus […], et nous demanderons aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques, avec un petit rappel du fait que nous avons désormais des producteurs français», a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d’une audition par la délégation aux entreprises du Sénat.

La secrétaire d’État répondait à une question de la présidente de la délégation aux entreprises, la sénatrice Élisabeth Lamure (LR), qui s’inquiétait du sort des entreprises françaises ayant reconverti leur production pour fournir des masques au plus fort de la crise et qui ont désormais du mal à écouler leurs stocks.

Sur ce point, Agnès Pannier-Runacher a pointé que «si cette production ne s’était pas mise en place, beaucoup d’entreprises auraient déposé le bilan», parce qu' «elles n’avaient plus de commandes».

«Cette production a sauvé des milliers d’emplois et des centaines d’entreprises», a-t-elle jugé.

Elle a notamment mis en avant, sans la nommer, une entreprise avec un stock de 20 millions de masques à usage unique fabriqués «sans avoir de contrat».

«On est en train de travailler pour aider, mais je dirais […] qu’il est quand même d’usage de fabriquer en ayant des commandes», a-t-elle critiqué.

«Il est important de faire la part des choses» entre les entreprises qui ont des stocks de masques à écouler avant de reprendre leur activité traditionnelle et celles «qui ont continué (à produire des masques) en disant que vaille il allait bien se passer quelque chose», a estimé Agnès Pannier-Runacher.

Mais la secrétaire d’État a aussi appelé à la «responsabilité» les collectivités locales, «dont certaines ont annulé des commandes», mettant les producteurs de masques en difficulté.

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