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Même si «Israël» a poli les murs de la prison, il ne polira pas son histoire sanglante

Même si «Israël» a poli les murs de la prison, il ne polira pas son histoire sanglante
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Par Zeinab Daher - AlAhed

Avant la libération du territoire libanais le 25 mai 2000, la prison de Khiam, située sur le plus haut point de ce village limitrophe de la Palestine occupé, était le lieu où les résistants captifs ont passé de longues années de leur vie.

Cette prison dirigée par les milices de l'agent israélien Antoine Lahed juqu'en 1995, n'était pas dotée du minimum des conditions nécessaires à la vie humaine.

En plus de l’existence du  site dans une région découverte exposée aux dures conditions climatiques, Il n'y avait aucun détail qui en faisait un endroit approprié pour arrêter des gens.

Les geôliers plaçaient cinq détenus dans des cellules ne pouvant contenir que deux personnes. Pas d'éclairage, ni de toilette. Toutefois les prisonniers, et malgré les conditions difficiles, s'y sont habitués.

Même certaines des cellules isolées étaient remplies d'eau de pluie en hiver, et devenues comme un feu d'enfer en été, mais ce n'était pas un problème pour l'administration pénitentiaire.

Soudain, tout s'est transformé. 

Au début de 1995, les «Israéliens» ont commencé à améliorer la prison. Ils ont commencé par vider le département numéro 1 et l'ont amélioré. Les prisonniers n'avaient aucune idée de ce qui se passait à l'époque. Lorsque les prisonniers sont retournés dans leur prison, les cellules s'étaient agrandies, de sorte que 4 ou 5 cellules étaient ouvertes les unes aux autres, et l'endroit était équipé de lits, de sa salle de bain, d'eau chaude, ainsi que d'un éclairage à l'intérieur de la cellule.

Les captifs ne comprenaient pas ce qui se passait et posaient des questions sur la raison de ce développement soudain.

Au bout de quelques jours, ils ont obtenu des informations selon lesquelles la Croix-Rouge entrera dans l'endroit. Par conséquent, l'«Israélien» a pris ces mesures pour montrer au Comité international de la Croix-Rouge que l'endroit est adapté et confortable pour les prisonniers, afin de donner une bonne image à l'étranger.

Les correspondants de la Croix Rouge ont indiqué qu'ils avaient essayé d'entrer dans la prison avant cette date, notant qu'ils étaient concernés par la situation actuelle non précédente.

En dépit des modestes améliorations, les politiques de torture des prisonniers se sont poursuivies.

Bien que les prisonniers aient commencé à recevoir des messages de leurs familles, les geôliers barraient de nombreux mots qu'ils n'aimaient pas. Les méthodes de torture étaient toujours les mêmes, et peut-être que la colonne de la torture était un des moyens les plus douloureux, sur le plan psychologique et physique.

Les «Israéliens» ont parfois suspendu le captif à la colonne de ses jambes, et parfois à une jambe. Le captif était maintenu pendant deux ou trois jours suspendu au soleil, au froid et dans toutes les conditions météorologiques difficiles, interdit de nourriture et de boisson, un sac sur la tête à travers lequel il ne pouvait rien voir, respirant à peine, et dans de nombreux cas, ils l'ont gardé dans cet état sans vêtements.

Plusieurs prisonniers sont tombés en martyre sur cette colonne.

La Croix-Rouge n'a pas été en mesure de tenir l'administration pénitentiaire responsable de ses actes, ni même de la poursuivre. Selon le CICR, ce n'est pas un Etat mais seulement une milice ayant des relations avec les «Israéliens».

Cela ne peut pas sembler étrange aux pratiques d'un ennemi, comme l'ennemi israélien. Il a toujours cherché à peaufiner son image tachée de sang des prisonniers, dont la plupart souffraient de maladies respiratoires et cutanées chroniques.

«Israël» est habile dans l'art dramatique mais pas dans la mise en scène. L'ennemi peut être en mesure d'initier ce qu'il veut, mais les équations ont prouvé que cet ennemi restera otage de la capacité de la résistance, qui depuis deux décennies et plus, impose sa volonté, par ses propres méthodes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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