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Le président de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire à AlAhed: 4000 Libanais attendent d’être rapatriés

Le président de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire à AlAhed: 4000 Libanais attendent d’être rapatriés
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Par AlAhed

Les expatriés libanais en Côte d’Ivoire, face à la pandémie du coronavirus dans ce pays d’Afrique, et dont une partie attend toujours d’être rapatriée au Liban, doivent attendre plusieurs jours, sinon semaines entre le vol et l’autre. Le président de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire M. Najib Zahr s’est exprimé dans une interview à notre site AlAhed au sujet de la situation des Libanais dans ce pays et de leurs demandes auprès de leur Etat.

Près de 100 000 Libanais sont installés en Côte d’Ivoire. À la tête de plus de 3 000 sociétés, cette communauté est incontournable pour l’économie. Immobilier, industrie, transports, grande distribution… La diaspora a investi dans tous les secteurs et pèse 8 % du PIB.

Soulignant que le coronavirus est une épidémie mondiale, le président de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire M. Najib Zahr a indiqué à notre site AlAhed que les Libanais atteints par le coronavirus dans ce pays sont capables de se diriger vers les hôpitaux qui leur présentent les services médicaux nécessaires. Mais certains parmi eux, surtout les personnes atteintes par des maladies chroniques souhaitent être rapatriées au Liban et sont au nombre de 4000 environ.

M. Najib Zahr a déclaré que les décès libanais dus au coronavirus en Côte d’Ivoire sont des résidents d’autres pays, notant que parmi les Libanais en Côte d’Ivoire 4 ou 5 personnes sont décédées, alors que le nombre de cas n’est pas précisé.

Selon M. Zahr, les mesures prises par l’Etat en Côte d’Ivoire pour lutter contre le coronavirus sont très strictes.

Au sujet des Libanais souhaitant être rapatriés et des difficultés qu’ils affrontent, M. Zahr estime qu’un bon nombre de gens n’ont pas besoin de retourner au Liban, sauf ceux qui souffrnt de maladies incurables, notant qu’«il est vrai que nous sommes dans des pays africains, mais dans ces Etats comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal, le matériel médical est à peu près pareil à celui se trouvant au Liban», rappelant que jusque-là il n’y a pas encore de médicament pour le Covid-19, ce qui fait que dans les pays qui procurent des services médicaux, la situation pourrait être la même indépendamment de qui est le pays.

M. Zahr a rappelé que la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines (MEA) a jusque-là envoyé seulement deux avions ayant transporté chacun 120 passagers, alors que 4000 noms sont enregistrés afin d’être rapatriés. Le président de la communauté regrette la façon par laquelle se comporte la MEA avec la communauté libanaise en Côte d’Ivoire, soulignant que cette dernière a été toujours fidèle à la compagnie depuis les années 1963, pourquoi alors ne pas envoyer un nombre acceptable et mettre ce service à disposition des Libanais ?

Au sujet de la hausse des prix, M. Zahr a dit que ceci pourrait être sous prétexte que l’avion quitte le Liban en étant vide pour transporter les expatriés dans le vol de retour.

M. Zahr a réitéré que l’Histoire des Libanais depuis 1963 avec la compagnie MEA doit être prise en considération dans cette période, et celle-ci devrait œuvrer à que les Libanais en Côte d’Ivoire soient satisfaits.

Nous souhaitons alors qu’il y ait d’attention et que le nombre de vols augmente pour subvenir au nombre de personnes voulant voyager au Liban, s’est exprimé M. Zahr. «Parce que le nombre diminué de vols et d’individus rapatriés est devenue une raison de dérangement et de problèmes entre les Libanais dans ce pays».

Selon le président Zahr, l’Etat libanais devrait discuter avec les responsables de la communauté libanaise concernant leurs demandes, ceci nécessite une communication et une estimation correcte au sujet des circonstances de la communauté.

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