noscript

Please Wait...

Le ministre de la Santé à AlAhed: Pas de hausse significative des cas de Covid-19 à la suite du retour des expatriés au Liban

Le ministre de la Santé à AlAhed: Pas de hausse significative des cas de Covid-19 à la suite du retour des expatriés au Liban
folder_openRapports access_time depuis 4 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed

«Nous sommes toujours en état de mobilisation, mais considérons que nous sommes à mi-chemin», c'est ainsi que le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan, qualifie la période actuelle au Liban dans la lutte contre le nouveau coronavirus.

Interviewé par le site AlAhed, le ministre a affirmé que tous les cas de Covid-19 enregistrés au Liban, sont sous la capacité du ministère de la Santé, notant toutefois que le ministère se préparait toujours à une période plus difficile.

«Nous nous employons à prolonger le temps entre les cas recensés et œuvrons pour équiper davantage d'hôpitaux publics et donner le temps nécessaire aux hôpitaux privés pour qu'ils soient prêts à affronter une situation grave qui impliquerait tout le personnel de la santé».

Concernant les craintes sur la possibilité de la hausse des contaminations au Liban à la suite de retour de Libanais de l'étranger, le ministre a rassuré le public, notant que selon la politique du ministère de la Santé et de la commission spéciale du gouvernement libanais, le retour des expatriés n'aura pas des effets sur le nombre des contaminations, même si c'était une faible éventualité.

«Tous ceux qui sont testés négativement, demeureront en quarantaine pour une durée de 14 jours et se sont engagés à éviter tout contact avec les autres. Pour cette raison, je ne prévois pas une hausse significative des nombres des contaminations», a expliqué M. Hassan.

Dix hôpitaux gouvernementaux en mesure de traiter les cas de coronavirus

En réponse à une question sur la capacité des hôpitaux publics à accueillir et traiter les cas du coronavirus, le ministre a rappelé avoir annoncé que dix hôpitaux gouvernementaux dans les gouvernorats ont été équipés en certaine mesure pour traiter des tels cas, notant que ce travail n'a pas été entièrement finalisé. «Dans ce cas, nous transportons le patient directement de l'hôpital du gouvernorat à l'hôpital universitaire Rafic Hariri», a-t-i, ajouté.

L'attitude des institutions internationales laisse présager une catastrophe

Interrogé sur ce que pourrait fournir le groupe international de soutien au Liban dans le contexte de la crise, le ministre Hassan a remercié ces parties pour leurs initiatives, mais il s'est dit surpris du fait que plusieurs pays influents et amis du Liban et plusieurs organisations onusiennes et sanitaires internationales, n'ont pas élaboré un plan exécutif, se limitant jusqu'au moment à examiner des plans.

Selon ses dires, c'est du gaspillage qui hausse les risques, au niveau des déplacés syriens, des refugiés palestiniens et des milieux hôtes libanais. «Ce fait est un présage sur une catastrophe sanitaire qui constituerait un défi à toutes les institutions internationales et aux pays qui soutiennent le Liban face à la pandémie», a-t-il mis en garde.

J'ai effectué le test PCR à deux reprises, résultat négatif

Concernant les mesures de prévention qu'il observe dans son travail, le ministre Hassan a indiqué que sa journée de travail commence à 7h du matin et se poursuit jusqu'à 10h du soir. Une période durant laquelle il assure le suivi de plusieurs affaires et questions, dont le matériel logistique, l'aéroport, les hôtels, les institutions donatrices internationales, les appels d'offres, les sollicitations, la qualification des équipes de surveillance épidémiologique et la médecine préventive.

Il a toutefois affirmé qu'en fin de semaine, il hésite à retourner à sa demeure. Ce retour nécessitant selon lui, plusieurs mesures de prévention, le port d'un masque et éviter le rapprochement avec les membres de sa famille.

Il a affirmé avoir effectué le test PCR à deux reprises et le fera une fois chaque deux semaines ou dix jours, pour se prémunir et protéger ses proches de la contamination.

Comments

//