Washington a empêché l’ONU de condamner "Israël" après la guerre de Gaza
Le site Wikileaks a dévoilé de nouveaux documents portant sur les tentatives menées par les diplomates américains auprès des Nations Unies pour empêcher toute enquête sur les massacres commis par les forces de l'occupation sioniste lors de l'agression contre Gaza.
Selon les documents, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Susan Rice, a exhorté le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, "à suspendre les recommandations de la commission d'enquête qui réclament la poursuite d'une enquête exhaustive sur les crimes de guerre commis par l'armée de l'occupation et les combattants palestiniens".
De plus, Rice a adressé une menace implicite au président de la Cour pénale internationale, Sang-Hyun Song, mettant en garde que " l'enquête sur des crimes de guerre sionistes nuira à son poste".
Selon un document datant du 27 octobre 2009, Rice a rassuré, lors d'un entretien à Tel Aviv le 12 octobre, le ministre israélien des AE, Avigdor Lieberman, que "Wasgington a déployé tous ses efforts pour restreindre les effets du rapport Goldstone et qu'elle est certaine de sa capacité à former une anti-alliance pour empêcher le Conseil de Sécurité de prendre toute démarche vers l'enquête".
Ki Moon avait formé une commission pour s'enquêter sur le bombardement des installations des Nation Unies. Cette commission a recommandé la mise en place d'une enquête plus exhaustive sur les crimes de guerres perpétrés par les forces sionistes et les factions palestiniennes.
Le 4 mai 2009, un jour avant la publication des résultats de l'enquête, Rice a contacté Ki Moon lui affirmant que la commission d'enquête a dépassé ses compétences en recommandant une enquête exhaustive".
Lors d'un entretien tenu le 16 septembre entre Rice et le vice-ministre sioniste des AE, Dani Ayalon, ce dernier a qualifié de "terrible" le rapport de Goldstone, ajoutant qu'il accordera à Hamas une liberté complète pour passer des armes en fraude.