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Cheikh Qassem: l’axe de la résistance a établi un équilibre de dissuasion face aux Etats-Unis et à «Israël»

Cheikh Qassem: l’axe de la résistance a établi un équilibre de dissuasion face aux Etats-Unis et à «Israël»
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Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, a effectué une lecture des développements dans la région et exposé au quotidien libanais Al-Anba' l'histoire de la confrontation entre un axe dirigé par Washington regroupant «Israël» et certains pays arabes du Golfe d'une part et l'axe de la résistance avec l'Iran en tête, regroupant la Syrie, le Hezbollah, et la résistance au Liban, en Palestine, en Irak et au Yémen.

Cheikh Qassem a résumé le résultat de la confrontation en cours dans la région, par la situation en Syrie qui en est un symbole, dans la mesure où l'Etat syrien a réussi au terme de plusieurs années de confrontation et de périls, à reprendre le contrôle de la plus grande partie de la superficie syrienne. Le retour du projet de l'Etat syrien comme projet unique à la discussion, avec l'échec des autres projets, notamment suite à la défaite du projet terroriste takfiriste qui constitue le point culminant de l'attaque menée contre l'Etat syrien.

Cheikh Qassem a affirmé que l'axe de la résistance a réussi à établir un équilibre de dissuasion face à l'offensive américaine, israélienne et saoudienne. Un fait qui a exclu la possibilité de la guerre. Il a évoqué dans ce contexte le drone américain abattu suite à une décision de l'Iran qui est prêt à affronter les répercussions de la confrontation, y compris la direction vers la guerre que l'Iran ne veut pas, mais qui ne la craint pas comme un cout nécessaire à la protection de sa souveraineté, et puis le recul des Etats-Unis qui ont renoncé à la guerre après l'avoir voulue, lorsqu'ils ont été affrontés par les potentialités et la détermination iranienne, et affiché leurs craintes. Plus tard, l'équation de la dissuasion a été consolidée par l'attaque menée par Ansarullah contre Aramco, a-t-il rappelé.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a qualifié l'équation dans la région jusqu'aux élections américaines de «statuquo fragile», mais qui pourrait être la scène de compromis et de petites solutions.

Concernant la situation libanaise, Cheikh Qassem a indiqué que la décision internationale consistant à empêcher la chute du Liban est toujours en vigueur, en dépit de la nature sérieuse des sanctions américaines qui visent le Hezbollah, parce que le monde réalise la gravité d'une telle chute, notamment dans le dossier des refugiés syriens, les retombées sur l'Europe et les périls du retour du défi du terrorisme au et via le Liban.

Il a toutefois refusé la théorie du complot dans l'interprétation de la situation économique difficile au Liban, notant que les effets des sanctions ne dépassent point les 1 ou 2%, alors que selon lui, la crise est provoquée dans son essence par le système politique et économique qui a négligé les secteurs de la production, sans aucun plan ni vision, adoptant plutôt les échanges financiers et les dépenses arbitraires sans comptes, l'emploi sans restrictions légales, traçant une équation selon laquelle les sanctions américaines contre le Hezbollah jouent un rôle dans la crise.

En réponse à une question sur la situation gouvernementale, Cheikh Qassem a affirmé que tous les dires sur une nouvelle position du Hezbollah à l'égard des compromis qui furent à la base de la mise en place du gouvernement ne sont pas vrais, notant que le Hezbollah n'œuvre point pour changer es équations, présidentielle et gouvernementale, mais tient plutôt à activer la coopération à partir de ces équations, dans le but notamment d'élaborer des politiques économiques qui garantissent au Liban la possibilité de relever les défis pressant sur le citoyen libanais.

 

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