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Attaques en Arabie: Rohani défie ceux qui accusent l’Iran de fournir des «preuves»

Attaques en Arabie: Rohani défie ceux qui accusent l’Iran de fournir des «preuves»
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Par AlAhed avec AFP

Ceux qui accusent l'Iran d'être responsable des attaques contre des installations pétrolières en Arabie saoudite «doivent fournir les preuves nécessaires», a déclaré jeudi 26 septembre le président iranien Hassan Rohani lors d'une conférence de presse à New York.

Il a assuré avoir demandé aux dirigeants européens qui ont mis lundi en cause Téhéran: «Quelles sont vos preuves?». «Ils ont répondu qu'ils n'avaient pas de telles informations», a-t-il assuré.

«Si vous avez des preuves ou des documents, s'il vous plait, présentez-les-moi», a-t-il encore affirmé avoir dit à ses interlocuteurs.

Les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être derrière les attaques du 14 septembre, qui ont fait encore monter d'un cran la tension entre les deux pays. Après s'être montrés plus prudents, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont aussi dénoncé la «responsabilité» iranienne cette semaine dans une déclaration commune publiée en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

L'Iran a nié tout rôle, appuyant la revendication du mouvement Amsarullah.

«Les Yéménites ont le droit de se défendre», a réaffirmé Hassan Rohani, appelant Riyad, qui intervient militairement en appui au gouvernement du Yémen, à cesser cette «guerre futile». «Je conseille à l'Amérique, à la France, au Royaume-Uni et à l'Allemagne» de «cesser de fournir des armes à l'Arabie saoudite», a-t-il dit.

Le président Rohani a refusé de rencontrer son homologue américain Donald Trump cette semaine à New York en dépit des pressions des dirigeants européens, le président français Emmanuel Macron en tête.

Les sanctions imposées à l'Iran depuis le retrait américain de l'accord international sur le nucléaire iranien «sont un préalable qui ne permet pas d'instaurer un dialogue», a-t-il expliqué jeudi.

«Si on parvient à la levée de ce préalable» et «si l'Amérique lève les sanctions et sa pression maximale», «bien entendu nous pourrons parler avec l'Amérique», a-t-il ajouté.

Il n'a pas exclu une telle rencontre, qui serait historique, ultérieurement, mais a réaffirmé que les conditions n'étaient pas réunies cette semaine.

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