Rohani exclut l’idée de « discussions bilatérales » avec les Etats-Unis
Par AlAhed avec agences
Le président iranien Hassan Rohani a exclu mardi l'idée de « discussions bilatérales » avec les Etats-Unis, affirmant que son pays y était opposé « par principe », selon le site officiel du gouvernement iranien.
Sur la question de la possibilité de négociations directes avec Washington, M. Rohani a estimé qu'il y avait « peut-être (...) eu un malentendu ».
S’attardant sur le fait que la stratégie de Téhéran est basée sur la « résistance interne » et une « diplomatie active », le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré: « Nous n'avons pris aucune décision pour négocier avec les États-Unis à un moment donné. De nombreuses propositions ont été émises, mais notre réponse a toujours été et reste négative. »
« La stratégie iranienne repose sur la résistance interne et une diplomatie active » a déclaré le président iranien, Hassan Rohani, précisant que « sans résistance interne, nous ne pourrons rien faire et sans diplomatie active, notre chemin sera difficile ».
Hassan Rohani a tenu ces déclarations ce mardi 3 septembre à la tribune du Parlement iranien, réuni ce matin pour examiner les qualifications des futurs ministres de l'Education et du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l'Artisanat.
« La situation actuelle vécue par l’Iran est dure et compliquée et exige que nos appareils législatif, diplomatique et judiciaire ainsi que d’autres éléments du pays jour leurs rôles ‘exceptionnels’ », a-t-il insisté.
Dans son discours prononcé devant l'Assemblée consultative islamique (Parlement) ce mardi, Hassan Rohani a qualifié de « sans précédentes » et « jamais vues au cours des dernières décennies » les pressions économiques contre l'Iran et a ajouté : « Il y a 16 mois, les ennemis ont lancé un plan visant à imposer une pression économique maximale à l'Iran afin de le mettre à genoux dans une prétendue espace de 6 mois ! Mais le plan a échoué grâce à la résistance du peuple iranien ».
« Pendant cette opportunité historique, ils pourraient remplir leurs obligations et s’ils les remplissaient, nous remplirions également tous nos engagements liés au PGAC ».
« Malheureusement, les Européens n'ont toujours pas honoré leurs engagements après le départ des Etats-Unis », a déploré Rohani.