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Téhéran réitère: Aucun de nos drones n’a été abattu par l’armée US

Téhéran réitère: Aucun de nos drones n’a été abattu par l’armée US
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Par AlAhed avec agences

L’Iran a rejeté les affirmations de l’armée américaine en indiquant qu’aucun de ses drones n’avait été abattu. Le Pentagone avait plus tôt annoncé avoir visé deux appareils iraniens la semaine dernière.

Aucun drone iranien n’a été abattu, a déclaré mercredi 24 juillet le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, démentant les propos de l’armée américaine. Celle-ci, par la voix de commandant des forces américaines au Moyen Orient, a affirmé mardi avoir visé deux appareils la semaine dernière.

Le 18 juillet, les États-Unis ont déclaré qu'un navire de leur Marine avait «détruit» un drone iranien dans le détroit d'Ormuz après que l’appareil a menacé le bateau. L'Iran a indiqué qu'il n'avait aucune information concernant la perte d'un drone.

Le 23 juillet, l'armée américaine a annoncé qu'un de ses navires avait lancé «une action défensive» contre un deuxième drone iranien dans le détroit d'Ormuz, mais sans voir ce dernier tomber à l'eau.

«Nous avons montré l’épave du drone [américain, ndlr] que nous avons abattu», a déclaré Hatami, cité par l’agence Isna. «Si quelqu'un prétend avoir abattu notre drone, montrez-le. Aucun drone de la République islamique d'Iran n'a été abattu.»

Mercredi, le Président iranien Hassan Rohani a déclaré que si un autre drone américain franchissait les frontières de la République islamique, il serait également abattu.

Les tensions sont montées d'un cran entre Téhéran et Washington, après l'annonce en mai 2018 du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien et du rétablissement de certaines sanctions.

L'Iran a annoncé début juillet avoir dépassé le seuil limite d'enrichissement d'uranium qui lui était imposé.

Un pétrolier iranien, le Grace 1, a par ailleurs été saisi le 4 juillet par les Royal Marines au large de Gibraltar. Londres a justifié son geste en affirmant que le bateau transportait du pétrole destiné à la Syrie, en violation des sanctions internationales, ce que Téhéran dément. Une quinzaine de jours plus tard, l’Iran a à son tour arraisonné le pétrolier britannique Stena Impero. Selon les autorités maritimes iraniennes, le pétrolier saisi «avait menacé la sécurité maritime» dans le détroit d'Ormuz, par où transite un cinquième de la consommation mondiale de pétrole.

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