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La première interview de sayed Nasrallah après la guerre de juillet, Maryam Al-Bassam n’avait ni papier ni crayon

La première interview de sayed Nasrallah après la guerre de juillet, Maryam Al-Bassam n’avait ni papier ni crayon
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Par Fatima Hamzé

La rencontre était un évènement en tel, ou même un témoignage de victoire orné d’héroïsme et de résistance, et de la voix de sayed Nasrallah... Tout était unique, une occasion qui ne se répète pas toujours ... C’est un événement qui doit être archivé pour les futures générations ainsi que le témoignage de toute personne ayant assisté à cette rencontre... C’était une guerre agressive qui a duré trente-trois jours, les souvenirs journaliers de cette guerre qui sont gravés dans les esprits, forment les preuves de la victoire éclatante. La guerre de juillet était la preuve et le témoin, et le restera, que le Liban est fort par sa résistance et a vaincu l’entité sioniste… voilà la plus belle vérité et le plus beau souvenir des derniers jours de combat.

Mémoire de victoire

Avec précision et enthousiasme, la directrice du journal télévisé et des programmes politiques de la chaîne libanaise Al-Jadeed Mariam Bassam raconte «l’entretien imprévisible» … «Nous avions demandé un entretien avec son éminence, mais l'approbation était en dehors de nos attentes ... soudain, sans préavis et durant un jour de travail ordinaire, on m’a prévenu que l’entretien aura lieu et qu’il faut y aller à l’immédiat», a déclaré Al-Bassam… 

«C'était vraiment une surprise pour moi. J’ai été prévenue quelques minutes avant l’entretien et je n'y étais pas du tout préparée.» «Les choses n'étaient pas si simples, je n’avais préparé ni le contenu ni la forme de l’entretien, je n'avais même pas un stylo et un papier, et je me souviens encore de ma confusion à ce moment-là jusqu'à ce que je trouve un cahier dans la maison où nous avons mené l'interview», ajoute-t-elle.

Al-Bassam, qui a mené la première interview télévisée après la guerre de juillet, avec celui qui a conduit une guerre médiatique d'envergure contre l’une des armées les plus puissantes et sophistiquées, sait comment décrire ce moment précieux. «Je n’ai jamais cherché à faire des interviews télévisées, mais je considère que mon interview avec sayyed Hassan Nasrallah, il y a 13 ans, était la parure de ma vie, ma vie après l’interview n’était pas la même qu’avant».

À sa manière Mariam Al-Bassam, explique au site AlAhed: «l'importance de l'entretien qui a eu lieu immédiatement après le cessez-le-feu et à la fin de la guerre, c’était un entretien au-dessus des décombres, et en tant que journaliste je devais soulever les décombres politiques et tirer les positions et le nouvel ordre politique pour les jours à venir et parler également de la reconstruction du pays».

Al-Bassam se souvient des détails de cette interview, des discussions qu’elle a eues avec ses collègues et ses amis après l’entretien. Lors d'une réunion très spéciale au journal Al-Safir, on lui a demandé «quelle est la première chose qui a retenu votre attention ? Elle a répondu, les chaussures de son éminence qui valent tous les biens du monde».

Sayed n’était pas au sous-sol

Sayed vivait le quotidien des gens, «il était clair qu’il s’inquiétait pour les gens et se demandait sur leurs situations et leurs besoins, et de leurs avis sur ce qui s’était passé, c’est pourquoi il a consacré une partie du dialogue pour parler de la restauration de la vie quotidienne et de la reconstruction des villes», a déclaré Al-Bassam au site Al-Ahed. Ajoutant que «l’entretien s’est tenu à un étage élevé et non pas au sous-sol… J'ai été surpris de sa présence là-bas, je lui ai demandé : comment êtes-vous ici, ne prenez-vous pas un risque ?».

C’était l’un des souvenirs de la victoire… Al-Bassam conclut son entretien avec le site Al-Ahed en disant : «c’est un moment à se rappeler et à revivre».

 

 

 

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