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Cheikh Ahmad Yassine... Une fin tant rêvée

Cheikh Ahmad Yassine... Une fin tant rêvée
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Cheikh Ahmad Yassine... Une fin tant rêvée Le 22 mars 2004 les forces aériennes israéliennes bombardent une zone à Gaza, la cible n'était que Cheikh Ahmad Yassine, fondateur et dirigeant spirituel du mouvement Hamas, qui a été tué sur le coup. C'est la fin dont le cheikh Ahmed Yassine avait rêvée, le martyre.   

Naissance:
L'année de naissance d'Ahmad Yassine n'est pas connue précisément, mais lui-même indiquait 1938. Yassine est né dans le village d'Al-Goura près de la ville d'Askalan (Ashkelon), mais il a grandi dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza après la destruction de son village par les Israéliens durant la guerre israélo-arabe de 1948 qui suivit immédiatement la création de l'État ennemi.
Yassine étudie à l'université Al-Azhar au Caire, en Égypte, après avoir suivi un collège d'enseignement général, malgré sa paralysie consécutive à un accident survenu à l'âge de 12 ans. Cette université étant un foyer de l'islam et de nationalisme arabe, Yassine rejoint pendant ses études le mouvement des Frères musulmans.


Militantisme
En 1987, Yassine va créer légalement et enregistrer en Palestine occupée le mouvement Al-Moujamma al-Islami qui servira de base institutionnelle au Hamas.
Yassine fonde le Hamas au début de la première Intifada en 1987, l'appelant à l'origine « l'aile palestinienne de la fraternité musulmane ».
Yassine déclare alors régulièrement que « la terre d'Israël est consacrée pour les générations musulmanes futures jusqu'au jour du Jugement » et que « ce chemin de paix prétendu n'est pas la paix et ce n'est pas un remplaçant du jihad et de la résistance ».
Cheikh Ahmad Yassine... Une fin tant rêvée En 1989, Yassine aurait commandité le meurtre de Palestiniens qu'il avait soupçonnés de collaborer avec «Israël». Reconnu coupable, par les tribunaux israéliens, d'avoir ordonné l'enlèvement et le meurtre de deux soldats israéliens, il est arrêté pour ces actes et condamné à la prison à vie par une cour israélienne. Ce n'est que cette année-là que le mouvement Hamas est interdit par «Israël», accréditant la thèse que l'État hébreu aurait favorisé initialement sa croissance pour contrebalancer le pouvoir de l'OLP de Yasser Arafat.
En 1997, Yassine est libéré pour être échangé contre deux membres du Mossad emprisonnés en Jordanie suite à l'échec à Amman d'une tentative d'assassinat de Khaled Mechaal, autre dirigeant du Hamas et le chef actuel de son bureau politique. Yassine est expulsé de la Palestine.
Après sa sortie de prison, Yassine reprend son rôle de dirigeant spirituel du Hamas. Il renouvelle immédiatement ses appels à la « résistance contre l'occupation israélienne », en préconisant des tactiques incluant les attaques-suicides contre des cibles israéliennes, tant militaires que civiles. Après s'être opposé un temps aux attentats-suicides de femmes palestiniennes, il finit par les justifier en 2002, ce qui provoque l'apparition des premières femmes kamikazes.
Pendant les différentes étapes du « processus de paix » entre «Israël» et l'Autorité palestinienne, Yassine est à plusieurs reprises assigné à résidence par celle-ci. Mais, à chaque fois, il est finalement libéré, souvent à la suite d'importantes manifestations de ses partisans.


Assassinat
Le 13 juin 2003, des sources israéliennes annoncent qu'Ahmad Yassine « n'est pas protégé » contre un éventuel assassinat ciblé de l'armée israélienne. Trois mois plus tard, le 6 septembre 2003, des F-16 de l'armée de l'air israélienne lancent une bombe de 250 kg sur une habitation de la ville de Gaza. Ahmad Yassine, qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment, est légèrement blessé par cette attaque. Les fonctionnaires israéliens confirmeront plus tard que Ahmad Yassine était la cible de l'attaque. Ahmad Yassine est soigné à l'hôpital Shifa, à Gaza.
Cheikh Ahmad Yassine... Une fin tant rêvée Après cette attaque, Yassine déclare aux journalistes: « Le temps prouvera que la politique d'assassinat ne détruira pas le Hamas. Les dirigeants du Hamas veulent être des martyrs et n'ont pas peur de la mort. Le Jihad continuera et la résistance continuera jusqu'à ce que nous ayons la victoire, ou nous serons des martyrs ». Plus tard, Ahmad Yassine déclare encore que le Hamas donnera « une leçon inoubliable à Israël », en représailles à cette attaque.
Finalement, Cheikh Ahmad Yassine est assassiné dans une autre attaque israélienne, le 22 mars 2004, alors qu'il quitte une mosquée pour la première session de prière du matin. Il est frappé par des missiles tirés depuis des hélicoptères de combat, et il est tué sur le coup; deux de ses fils sont blessés. L'attaque suivait la déclaration de Yassine selon laquelle « la réponse d'Israël à l'attentat-suicide d'Ashdod était faible et qu'ainsi le Hamas gagnera en force ».
Ismail Haniyeh, alors porte-parole du Hamas, fit la déclaration suivante: «C'est la fin dont le cheikh Ahmed Yassine avait rêvé.» La direction du Hamas déclara qu'Ariel Sharon avait « ouvert les portes de l'enfer ».
La plupart des pays, à l'exception des États-Unis, ont fermement condamné l'assassinat de Ahmad Yassine, critiquant son caractère extra-judiciaire.

Source: Wikipédia

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