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C’est ainsi que Mike Pompeo a géré l’arrestation de Julian Assange

C’est ainsi que Mike Pompeo a géré l’arrestation de Julian Assange
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Par Nidal Hamadé

Julian Assange, directeur du site Wikileaks, est un phénomène unique dans le système secret américain, lui qui a révélé des millions de documents qui dévoilent les actions des politiciens américains dans le monde et les atrocités commises par l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Il a dû confronter le régime américain qui ne pardonne pas à ceux qui l'attaquent, ou qui révèle la réalité de l'élite dirigeante américaine à Washington et dans le monde entier, et le comportement de ces élites vis-à-vis de leurs citoyens et des dirigeants du monde, en particulier avec ceux du tiers monde.

Le projet d’abattre Assange a débuté après la nomination de Mike Pompeo au poste de directeur général de la CIA, avant de devenir secrétaire d’État aux États-Unis. À cet égard, le New York Times a rapporté l'année dernière, en 2018, peu après sa nomination à la direction de la CIA, que Mike Pompeo, et lors d'une réunion à huis clos avec des parlementaires réunis au sein d'un comité du Congrès, avait déclaré que la CIA avait une nouvelle cible qui est le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Le New York Times a ajouté que Mike Pompeo et l'ancien procureur Geoff Siechn avaient lancé une campagne hostile contre Assange en contradiction avec la position officielle du président américain à l’époque Barack Obama, qui a considéré Wikileaks en tant qu'instance journalistique qui ne peut donc être ni poursuivie ni persécutée.

En avril 2017, alors que Pompeo était encore le directeur de la CIA, il a déclaré dans un discours audacieux que «nous devons admettre que nous ne pouvons pas laisser Assange et ses collègues utiliser la liberté d'expression contre nos propres intérêt »… Pompeo avait menacé Assange: «Nous attaquer par le biais d'informations divulguées constitue une violation des principes de la Constitution américaine, et aujourd'hui nous n'accepterons plus cela.»

Certains sites européens parlent d'une frappe préventive menée par l'administration de Trump contre Julian Assange, qui s'apprêtait à publier des documents et des informations sur le soutien russe à Donald Trump pendant sa campagne électorale, ce qui pourrait aider à soutenir la campagne du procureur général Muller, qui détient le dossier judiciaire et poursuit le président américain Donald Trump, accusé d'avoir reçu le soutien de la Russie pendant sa campagne électorale.

Pour sa part, le président américain Donald Trump, qui a avait fait référence pendant sa campagne électorale aux nombreuses fuites et scandales publiés par le site WikiLeaks, s’est ensuite mis contre le site WikiLeaks après avoir remporté la présidence déniant ses déclarations et ses positions. Après que la police britannique a annoncé l'arrestation de "Assange", Trump a affirmé qu'il ne connaissait pas Assange et qu'il ne se souciait pas du site concerné. L’arrestation «Assange» empêchera-t-elle la publication des documents concernant l’intervention russe dans la campagne électorale de Trump, ou les autres responsables du site auront un autre avis ?

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