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Sayed Khamenei sur les «Gilets jaunes»: les forces armées, «outils des dictateurs», en France

Sayed Khamenei sur les «Gilets jaunes»: les forces armées, «outils des dictateurs», en France
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Par AlAhed avec AFP

A l’occasion de la Journée de l’armée iranienne, le Leader de la Révolution islamique a publié un message sur Twitter mercredi, prenant pour cible le régime en France et son président. 

«Dans de nombreux pays, y compris ceux qui revendiquent être les avocats de la liberté et des droits de l’homme, des forces armées sont les facteurs d’une autorité de dictateurs qui font s’opposer les nations», a affirmé sayed Ali Khamenei.

«Cet exemple peut être vu aujourd’hui dans le cas des Samedis à Paris», a poursuivi sayed Khamenei lors de son discours. La retranscription de cette allocution sur le site internet officiel du Leader de la Révolution islamique en anglais fait mention des «Gilets jaunes» entre parenthèses.

Ce message fait ouvertement référence à la décision prise par le gouvernement français de mobiliser l’armée contre les manifestants, suite à des dégradations et des pillages de masse observées lors des différents «actes» des «Gilets jaunes».

«Les Forces armées font partie des symboles et des facteurs de la souveraineté nationale», a également affirmé l’imam Khamenei.

«Il est nécessaire d’accroître l’unité entre les forces armées et d’enrager l’ennemi», a-t-il poursuivi dans un second message destiné aux Etats-Unis.

En mai dernier, Donald Trump a annoncé que Washington se retirait de l'accord nucléaire iranien et allait rétablir des sanctions contre la République islamique.

«Tout pays qui aidera l'Iran dans sa quête d'armes nucléaires pourrait aussi être fortement sanctionné par les Etats-Unis», avait mis en garde le président américain.

Si l'Europe a depuis annoncé un plan permettant à l'Iran de contourner ces sanctions, la situation entre la République islamique et la communauté internationale reste tendue.

Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a adressé lundi un «rappel» à Paris sur la possibilité pour l'Iran d'enrichir l'uranium, après une série de tweets d'un haut diplomate français ayant déplu à Téhéran.

«Rappel à nos partenaires du groupe E3» (France, Allemagne et Grande-Bretagne): «Il n'y a rien qui interdise à l'Iran d'enrichir l'uranium» dans le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, a écrit M. Zarif sur son compte Twitter.

«Il pourrait être utile que nos partenaires européens lisent réellement les documents qu'ils ont signé et qu'ils jurent vouloir défendre», a ajouté le chef de la diplomatie iranienne.

Aux côtés de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne sont les trois parties européennes à l'accord sur le nucléaire iranien, conclu à Vienne en juillet 2015 avec la République islamique, avant d'être endossé au Conseil de sécurité par la résolution 2231.

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