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Assad et Zarif affirment l’importance d’une coordination continue entre Damas et Téhéran

Assad et Zarif affirment l’importance d’une coordination continue entre Damas et Téhéran
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Par AlAhed avec Sana et AFP

Le président Bachar al-Assad a reçu mardi à Damas le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif. Lors de la rencontre, le président syrien a condamné la décision américaine irresponsable prise contre les gardiens de la révolution en Iran, précisant que ce pas fait suite aux politiques erronées suivies par les Etats-Unis et qui constituent l’un des facteurs de l’instabilité dans la région.

Assad a en outre présenté ses condoléances au peuple iranien et aux familles des victimes des inondations dans plusieurs gouvernorats iraniens.

Zarif a, de sa part, dénoncé la décision de l’administration américaine sur le Golan syrien occupé, estimant qu’elle apporte la preuve sur l’échec des politiques de Washington dans la région.

Zarif a fait savoir que les derniers développements dans la région confirment le besoin de renforcer la coordination entre les deux parties à tous les niveaux et dans l’intérêt des deux pays et de contribuer à la consolidation de la sécurité et la stabilité dans toute la région.

MM. Assad et Zarif ont évoqué les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus fin avril dans la capitale du Kazakhstan.

Les deux hommes ont dénoncé « la guerre et le terrorisme économique » menés par les pays occidentaux, « Etats-Unis en tête », contre « ceux qui ne partagent pas leurs points de vue sur certains dossiers régionaux ».

Damas et Téhéran subissent de plein fouet l'impact des sanctions économiques américaines. La Syrie connait depuis plusieurs jours une grave pénurie d'essence, imputée par le pouvoir syrien à ces sanctions.

Après une rencontre avec son homologue syrien Walid Mouallem, Zarif a évoqué devant les journalistes le cas d'Idleb, grand bastion terroriste dans le nord-ouest syrien qui échappe au pouvoir d'Assad.

Dominée par l'organisation « Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche d'Al-Qaïda) », la région d'Idleb avait fait l'objet en septembre d'un accord entre la Turquie et Moscou, ayant permis d'empêcher une offensive de l'armée syrienne.

L'accord visait à créer une « zone démilitarisée » séparant les secteurs insurgés des zones gouvernementales attenantes. Mais l'initiative n'a été que partiellement appliquée face au refus des terroristes de se retirer de la future zone tampon.

Zarif a estimé mardi que les « garants » du processus d'Astana « devaient respecter les engagements liés au dossier d'Idleb », précisant que la question la plus importante restait « le désarmement des groupes terroristes et leur départ d'Idleb », selon le quotidien Al-Watan.

Zarif, arrivé mardi à Damas, est attendu ensuite en Turquie, selon ses services.

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