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«Israël est uniquement l’Etat des Juifs», dit Netanyahu

«Israël est uniquement l’Etat des Juifs», dit Netanyahu
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Par AlAhed avec AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé dimanche qu’«Israël n’était pas l’Etat-nation de tous ses citoyens», mais «uniquement du peuple juif», excluant la population palestinienne autochtone.

En pleine campagne pour les élections législatives du 9 avril, Netanyahu réagissait sur son compte Instagram à une polémique entraînée par des propos de la comédienne Rotem Selah, tenus la veille sur ce réseau social. Il a également évoqué le sujet en ouverture de la réunion hebdomadaire du «cabinet».

L’actrice avait écrit un texte défendant les droits de la minorité arabe, qui représente 17,5% de la population, affirmant que «l’Etat d’Israël est l’Etat de tous ses citoyens».

Par minorité arabe, ou «Arabes israéliens», les Israéliens désignent les Palestiniens qui sont restés sur leur sol, après l’expulsion d’une grande partie d’entre eux avec l’implantation de l’entité sioniste en 1948.

Pour justifier son choix, Netanyahu a rappelé l’existence d’une «loi», adoptée l’année dernière, selon laquelle «Israël est l’Etat-nation du peuple juif».

«Israël n’est pas l’Etat de tous ses citoyens», a-t-il écrit, «car selon la loi fondamentale sur la nation que nous avons adoptée, Israël est l’Etat-nation du peuple juif – et uniquement du peuple juif».

Selon l’AFP, il a été accusé par l’opposition d’avoir diabolisé les «Palestiniens de 1948», avant les élections, dans le but d’augmenter le taux de participation des électeurs de la droite israélienne selon laquelle «les députés arabes sont des agents de la cause palestinienne».

Sous la menace d’une inculpation pour corruption, Benjamin Netanyahu fait face à une alliance politique centriste dirigée par l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’occupation, Benny Gantz, et l’ancien ministre des Finances, Yair Lapid.

Selon Netanyahu, «les Israéliens ont le choix entre Bibi (son surnom) et Tibi (du nom du député palestinien Ahmed Tibi, ancien conseiller du leader palestinien Yasser Arafat), qui pourrait soutenir un gouvernement dirigé par M. Gantz», hypothèse pourtant hautement invraisemblable.

La participation des partis arabes à une majorité de «gouvernement» est en effet exclue. Mais ils pourraient bloquer la formation d’une majorité.

Benjamin Netanyahu est à la tête de ce qui est perçu comme «le gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël» et souhaite la formation d’une coalition similaire à l’issue du scrutin.

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