Des ONG critiquent l’organisation du Grand Prix de Bahreïn
La Formule 1 est ciblée par plusieurs associations de défense des droits de l'homme à trois semaines de l'organisation du Grand Prix de Bahreïn.
Le 6 février dernier, 17 ONG ont adressé une lettre aux organisateurs du Championnat du monde de Formule 1 pour dénoncer l'organisation du Grand Prix de Bahreïn du 29 au 31 mars. Ces associations de défense des droits de l'homme ont indiqué que le maintien de la course envoyait «un message épouvantable» alors que Najah Yousif est actuellement incarcérée.
Selon eux, la Bahreïnie a été condamnée à trois ans de prison pour avoir critiqué l'organisation du Grand Prix dans le royaume en 2017. Les organisateurs ont précisé que les autorités de Bahreïn leur avaient indiqué que l'emprisonnement n'était pas lié à ses critiques envers le Grand Prix mais à la «diffusion d'informations fausses et partiales» sur la situation du pays et pour des appels à des «actes terroristes».
Mais Aya Majzoub, spécialiste du Moyen-Orient à Human Rights Watch, a répondu par communiqué qu'il serait «absurde» de croire les autorités du Bahreïn sur le sort réservé aux contestataires du Grand Prix, compte tenu de la répression des manifestantes dans le passé.