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Bahreïn : prison confirmée pour des membres de la famille d’un opposant

Bahreïn : prison confirmée pour des membres de la famille d’un opposant
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Par AlAhed et AFP 

Bahreïn a confirmé lundi la condamnation à des peines de prison contre trois membres de la famille d'un dissident, verdict final dans une affaire que l'ONU a qualifiée de représailles politiques, selon un groupe d'opposant.

La Cour de cassation de Bahreïn, la cour suprême du royaume, a confirmé lundi la condamnation à trois ans de prison contre des membres de la famille du dissident Sayed Ahmed Alwadaei, responsable du Bahrain Institute for Rights and Democracy, un groupe d'opposition basé à Londres. La belle-mère de M. Alwadaei, Hajer Mansoor Hassan, le beau-frère de l'opposant, Sayed Nizar Alwadaei, et son cousin, Mahmood Marzooq Mansoor, avaient été arrêtés en mars 2017 et condamnés en octobre de la même année pour avoir posé une "fausse bombe".

Le mois dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a déclaré que l'instruction de l'affaire n'avait pas été conforme aux normes d'un procès équitable et avait demandé la libération immédiate de ces opposants.

Amnesty International a déclaré que M. Mansoor, qui a observé plusieurs grèves de la faim, était un "prisonnier d'opinion" et qu'il s'était vu refuser l'accès à des soins médicaux.

Amnesty International, Human Rights Watch et neuf autres groupes de défense des droits humains avaient adressé dimanche une lettre ouverte au gouvernement de Bahreïn, lui demandant de "libérer immédiatement et sans condition Hajer Mansoor Hasan, Sayed Nizar Alwadaei et Mahmood Marzooq Mansoor" et de "faire annuler leurs condamnations".

Bahreïn est gouverné depuis plus de 200 ans par la dynastie des Al-Khalifa. Ce petit royaume, allié clé des Etats-Unis situé dans le Golfe, est en proie à des troubles sporadiques depuis 2011, date à laquelle les autorités ont réprimé des manifestations exigeant des réformes politiques. Des centaines d’opposants ont été emprisonnés et/ou déchus de leur nationalité. De plus, tous les groupes d'opposition ont été interdits et dissous par des décisions de justice. En juin 2018, le royaume a interdit aux membres des groupes politiques dissous de se présenter aux élections législatives de novembre.

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