Sayyed Abbas al-Moussaoui à Mlita : une maquette réaliste qui reflète la nostalgie des admirateurs
Par Fatima Dib Hamza
Plus d’un quart de siècle s'est écoulé, et le dirigeant martyr Sayyed Abbas al-Moussaoui, est témoin de l’application de son testament essentiel, de ses recommandations... et de la fidélité de ses partisans passionnés de lui qui admirent toujours les photos de cet homme influent… Comme s'ils apaisaient la nostalgie par l'observation de ses photos, la remémoration de la résonance de sa voix et de son turban. C’est peut-être un sentiment d’amour et d’admiration envers ce dirigeant exemplaire, altruiste, généreux et fidèle… C’est le maître des martyrs de la résistance islamique qui est ici parmi nous et dans l’un de ses lieux jihadiques préférés, Mlita au Liban-Sud.
D'une initiative individuelle… à une maquette réaliste qui reflète la nostalgie des admirateurs
C’est une initiative d'œuvre d'art distinguée, haut de gamme, qui a été lancée individuellement mais qui s’est ensuite développée en une coopération artistique libano-iranienne, qui représente le profil de sayyed Abbas al-Al-Moussaoui dans ses moindres détails, à travers un dessin et une incarnation réaliste en utilisant des matériaux spéciaux.
Ayman Jaber, le concepteur et le superviseur technique du projet, explique au site Al-Ahed «comment l’idée a été lancée par un individu, qui a beaucoup d’admiration pour sayyed Abbas Al-Moussaoui, sa personnalité et son combat. À l’origine, l’idée était de faire une représentation réaliste comprenant toutes les caractéristiques et les détails du dirigeant de la résistance à partir d’un projet complet sur le plan artistique et logistique. Jaber ajouta que le bienfaiteur qui s’est engagé à payer les frais du projet a étudié le projet et l'a approuvé. C’est à ce moment-là qu’a commencé la maturation de la vision artistique en se servant de l'archive des photos de sayyed Abbas en collaboration avec son fils sayyed Yasser».
«Le travail a été réalisé en coopération avec une société technique iranienne spécialisée (Hinnar et Harir) et la Graphia Art Foundation. Il a fallu plus de deux mois pour compléter les détails de de cette représentation, les détails du visage ont pris le plus de temps», a signalé Jaber.
Le travail minutieusement accompli par le concepteur et les réalisateurs laisse le spectateur dans l’éblouissement. Les yeux brillants, les mains, et la circonférence du corps, laissent croire à la présence réelle de Sayyed Abbas parmi ses fidèles et ses élèves.
«Nous n'avons pas trouvé de meilleur emplacement que Mlita, c’est un lieu connu et aimé par Sayyed Abbas», a déclaré M. Jaber. «Il y avait une certaine harmonie entre ce lieu et Sayyed, ils se reconnaissaient par l'odeur de la terre et par la abaya noire», ajouta Jaber.
«J’allais presque l’embrasser»
Sayyed Abbas ne s’est jamais absenté, son esprit était toujours présent dans la vie quotidienne de son fils Yasser, même dans les traits de son visage, mais cette fois, la présence était réelle et tangible, il s'agit en fait de sayyed Abbas qui se posait devant lui… avec son corps, son regard et son sourire.
«Là, à Mlita, le visiteur aura l’impression que Sayyed existe toujours, sous cette présentation réaliste», a déclaré sayyed Yasser au site Al-Ahed... «Comment ne pas ressentir toute cette nostalgie... en le regardant j’allais presque l’embrasser, les détails et les traits de son visage et de son allure a remué les souvenirs».
Sayyed Yasser expliqua à notre site comment il a été décidé «de poser la maquette de sayyed Abbas dans le musée de Mlita, vu son importance et sa valeur jihadique». Il a ensuite révélé au site Al-Ahed que «le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, avait soutenu l'idée de le poser là-bas car c’est le lieu le plus approprié, pouvant conservant la mémoire de cette personnalité, ainsi que la relation unique qu’entretenait Sayyed Al-Moussaoui avec ce lieu.»
«Ce travail permet de préserver l’image des chefs et des dirigeants, à l'instar de sayyed Abbas, qui nous a confié la responsabilité de préserver la résistance et le sang des martyrs», souligna sayyed Yasser
Il s'agit donc d’un pas artistique- spirituel progressif, qui appelle les esprits, à revenir aux racines, motivés par les commandements fondamentaux… qui préservent la mémoire des martyrs… et de leur maître.
Traduit par AlAhed Français