USA: un deuxième enfant guatémaltèque décède dans un centre de rétention
Un garçon guatémaltèque placé dans un centre de rétention au Nouveau-Mexique, est décédé mardi dans un hôpital de cet Etat du sud des Etats-Unis, le deuxième enfant migrant détenu par les autorités à mourir en décembre, ont annoncé les garde-frontières américains.
L'enfant âgé de 8 ans, détenu dans un centre du service des douanes et de la protection des frontières (CBP), avait été «transféré immédiatement» lundi avec son père vers une structure hospitalière après avoir montré «des signes de maladie possible», selon un communiqué du CBP transmis à l'AFP.
L'équipe médicale a d'abord diagnostiqué un «simple rhume» mais le petit garçon a ensuite eu une poussée de fièvre, ont précisé les autorités. Gardé en observation pendant une heure et demie, il est sorti de l'hôpital, avec des médicaments prescrits.
«Le soir du 24 décembre, l'enfant a souffert de nausée et vomissement et a été transféré à nouveau» à l'hôpital, poursuit le communiqué.
«L'enfant est décédé peu après 00H00 le 25 décembre», ajoute-t-il.
«Dévastée d'apprendre la mort d'un deuxième enfant en détention», a écrit sur Twitter Nydia Velazquez, élue démocrate de New York à la Chambre des représentants.
«Nous devons exiger des responsabilités, trouver des réponses et mettre un terme aux politiques anti-migrants, haineuses, dangereuses, de cette administration», a-t-elle poursuivi.
«La cause officielle de la mort de l'enfant n'est pas connue», a précisé le CBP, assurant qu'un «examen indépendant et approfondi des circonstances» du décès serait fait.
Le 8 décembre, une fillette guatémaltèque de 7 ans avait perdu la vie après son arrestation par des garde-frontières américains, suscitant une onde de choc aux Etats-Unis une fois l'information rendue publique. Des milliers d'enfants migrants sont actuellement détenus dans des structures surpeuplées.
L'administration Trump a fait de la lutte contre l'immigration clandestine son cheval de bataille. En juin, la politique de séparation systématique des migrants mineurs de leurs parents avait provoqué une telle indignation que le président américain avait dû revoir sa copie en interdisant cette pratique.
Source: agences et rédaction