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Pour la première fois en 34 ans, Le Liban s’attache officiellement à la cause de Georges Abdallah

Pour la première fois en 34 ans, Le Liban s’attache officiellement à la cause de Georges Abdallah
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   L’équipe du site

 

Pour la première fois en 34 ans, l’État libanais semble déterminé à adopter officiellement la cause du combattant Georges Ibrahim Abdallah. La Présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et la Sécurité générale coopèrent pour faire pression sur les autorités françaises afin qu’elles libèrent Abdallah dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron en février.

Le président du Centre de Khiam de soutien aux victimes de la torture, Mohammad Safa, a annoncé mercredi que 51 personnalités politiques, dont le député de Saïda Oussama Saad et les représentants de plusieurs formations politiques, avaient signé une lettre ouverte adressée au président libanais Michel Aoun, lui demandant d'œuvrer auprès du président français Emmanuel Macron pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en détention en France depuis 34 ans.

Le président Macron devrait effectuer une visite officielle à Beyrouth en février.

Lundi, le quotidien libanais Al-Akhbar a révélé qu’une démarche gouvernementale officielle aura lieu pour remporter la libération de Georges Abdallah.

«La pression monte pour faire en sorte que la question de Georges Abdallah soit un élément clé des discussions bilatérales entre les deux présidents, français et libanais», a indiqué Al-Akhbar.

Tout en soulignant que «l’ambassadeur libanais en France, Rami Adwan, a entamé une démarche pour visiter Georges Abdallah en prison», le quotidien libanais a dévoilé que lors de sa précédente visite d’État à Paris, le président Aoun avait évoqué le problème, «mais la réponse officielle et claire de l’administration française a été mise sous pression des États-Unis et d’Israël».

Et de réitérer: «Des pressions américaines continuent d’empêcher la libération de Georges Abdallah via des diplomates ou des notes envoyées au gouvernement français».

«Georges Abdallah a été puni pour sa lutte et sa résistance à l’occupant. C’est un détenu politique pour lequel aucun intérêt sérieux n’a été porté jusqu’ici par l’État libanais», a conclu Al-Akhbar.

En novembre, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, avait reçu une délégation de la famille de M. Abdallah.

Condamné en 1987 en France à perpétuité pour «complicité d’assassinat» et de «tentative d’assassinat» de diplomates américain et israélien, Georges Ibrahim Abdallah, ex-dirigeant des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) et militant antisioniste, est actuellement toujours emprisonné. Sa peine de sûreté s’est achevée en 1999 et ses demandes de libération ont toutes été rejetées.

Source: sites web et rédaction

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