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L’OTAN va mener son plus important exercice militaire depuis la fin de la guerre froide

L’OTAN va mener son plus important exercice militaire depuis la fin de la guerre froide
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Le secrétaire général de l'OTAN l'assure, cet exercice militaire auquel vont participer 45 000 soldats est une simulation de défense face à un ennemi «imaginaire». Washington a de son côté soutenu que la Russie avait un «comportement malveillant».

45 000 soldats, 150 avions, 70 navires et quelque 10 000 véhicules terrestres. L'exercice «Trident Juncture 18», annoncé le 2 octobre par le Secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et prévu pour la fin du mois, sera la plus grande manœuvre militaire organisée par l'Alliance atlantique depuis la fin de la guerre froide.

Un exercice que le responsable de l'OTAN veut «défensif et transparent», comme il l'a confié à l'occasion de la réunion des 29 ministres de la Défense des pays membres, dans les nouveaux locaux de l'organisation à Bruxelles. Dans cette optique, il a précisé que tous les membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) – y compris la Russie – avaient été invités à envoyer des observateurs. Et de soutenir qu'il s'agissait d'une simulation de défense d'un pays membre contre un «ennemi imaginaire», sur le flanc nord-est de l'Alliance. Soit aux portes de la Russie...

Soucieux de rassurer ses alliés européens après les critiques virulentes qu'a pu formuler Donald Trump sur l'Alliance atlantique, le secrétaire d'Etat à la Défense Jim Mattis a pour sa part laissé entendre que Moscou pourrait se cacher derrière ce fameux ennemi «imaginaire». «Tous les pays membres de l'OTAN sont aujourd'hui conscients du comportement malveillant de la Russie. Tous ont désormais augmenté leurs dépenses de défense», a-t-il ainsi commenté le 2 octobre lors d'une conférence de presse à Paris aux côtés de son homologue française Florence Parly. «Notre engagement au sein de l'Alliance atlantique est inébranlable», a-t-il encore précisé, soulignant que les actes parlaient plus fort que les mots, et qu'en ce sens, les parlementaires américains n'avaient pas réduit en 2018 les dépenses de défense en Europe.

En juillet dernier, interrogé à propos du Monténégro, nouveau membre de l'OTAN, le président américain avait pourtant émis des doutes sur la volonté de Washington de respecter le principe de défense mutuelle de l'Alliance atlantique en cas d'agression. Par ailleurs depuis son élection, Donald Trump a semé le trouble au sein de l'OTAN, accusant à plusieurs reprises les alliés européens de ne pas dépenser suffisamment en matière de défense.

Source : sites web

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