Rohani aux dirigeants des communautés musulmanes aux USA : Le wahhabisme, plus grand danger pour l’islam
Lors d’une rencontre, mardi 25 septembre à New York, avec un certain nombre de dirigeants des communautés musulmanes des États-Unis le président iranien, Hassan Rohani a estimé que le terrorisme takfiriste (wahhabisme, NDLR) représentaient le plus grand danger pour l’islam.
Aux yeux de Rohani, le devoir et la responsabilité des dirigeants religieux, censés expliquer dans la conjoncture actuelle la véritable culture de l’islam, a une importance particulière.
«Le terrorisme takfiriste et Daech représentent un danger pour l’islam. Il incombe aux musulmans de présenter le vrai visage de l’islam avec les valeurs spirituelles comme l’éthique, le bon comportement, l’engagement et la sincérité», a déclaré Hassan Rohani.
Et d’ajouter : «En raison de leur situation délicate, les jeunes font l’objet des attaques simultanées des ennemis et des amis ignorants. Par conséquent, vous avez un rôle important à jouer afin d'initier le monde, et en particulier les jeunes, avec la véritable culture de l’islam.»
«Il relève de notre devoir d’aider la jeune génération. Il faudrait leur expliquer la véritable culture de l’islam et de la montrer avec nos actes et notre comportement», a-t-il affirmé.
En allusion aux acquis de la région dans la lutte contre les terroristes en particulier «Daech» et le «Front al-Nosra», le président iranien a déclaré :
«Aujourd’hui, la sécurité est de retour en Syrie, mais il y a encore beaucoup de problèmes à résoudre. Nous essayons d’aider le gouvernement de Damas à rétablir la sécurité totale pour que les déplacés puissent retourner dans leur pays.»
«Le groupe terroriste Daech n’a pas seulement massacré des hommes, des femmes et des enfants. Il n’a pas seulement opprimé les populations de la région, mais aussi il a sapé la conviction et la confiance des nations envers l’islam», a-t-il dénoncé.
Rohani a qualifié de très important le rôle de l’Iran dans l’expulsion des groupes terroristes de Syrie avant de conclure :
«Ce sont les Syriens qui doivent déterminer l’avenir de leur pays et seules les urnes pourront décider de leur avenir.»
Source : presstv et rédaction