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Ecchymoses et fractures… l’état de santé de l’Ayatollah Qassem se détériore dans sa résidence surveillée

Ecchymoses et fractures… l’état de santé de l’Ayatollah Qassem se détériore dans sa résidence surveillée
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Depuis le 25 juin, les informations révélant la détérioration de la santé de l’Ayatollah cheikh Issa Qassem ont secoué la population bahreïnie. Pendant plus d'un an, la plus grande autorité religieuse de Bahreïn a été soumise à l'assignation à résidence imposée par le pouvoir en place, durant cette période la santé de cet homme de quatre-vingt ans s'est détériorée plus d'une fois ... à chaque fois le peuple portait à l’autorité bahreïnie la responsabilité de la détérioration de la santé de cheikh Qassem, vu que le pouvoir en place entravait le processus de traitement, sans arrêter la guerre d'abolition menée en s'appuyant sur le soutien régional et la bénédiction américaine.

Ecchymoses et fractures… l’état de santé de l’Ayatollah Qassem se détériore dans sa résidence surveillée

Très tôt, la situation bahreïnie s’est ouverte sur diverses hypothèses ... Mais la tendance islamique a toujours représenté la volonté de la majorité des Bahreïnis. Les grandes figures religieuses du pays ont toujours maintenu une certaine importance et un certain statut auprès du public bahreïni, et ces symboles religieux représentaient une garantie pour la sécurité et la stabilité du pays, et une référence à l'autorité au cours des crises internes. Les maisons de ces hommes étaient depuis toujours une référence dans toutes les périodes critiques de l’histoire du pays ... avant et après le référendum sur l'indépendance de Bahreïn (1970), même lorsque le roi a demandé aux hommes religieux de donner leur bénédiction pour la Charte nationale émise à l’époque, qu’il a ensuite lui-même réfutée. Cette récapitulation est nécessaire pour comprendre la relation qui existe entre cheikh Issa Qassem et ses partisans, qui ont manifesté, et ont refusé de quitter l’entourage de sa maison malgré les circonstances difficiles, pour le protéger des forces du régime ... sous la bannière du «sacrifice», les bahreïnis ont refusé de quitter la scène et sont restés devant la maison du grand savant, avant que le régime ne lui impose l'assignation à résidence, entrainant la mort en martyre d’une dizaines de jeunes ainsi que de nombreux blessés et des détenus.

Le pouvoir bahreïni vit actuellement le «complexe» de cheikh Issa Qassem. Le respect populaire envers cet homme est source de provocation. Cependant, ce respect a été imposé sur le roi lui-même, lors de sa visite à l'ayatollah Qassem à l'hôpital pour s'enquérir de son état de santé et avant de sortir il lui a embrassé la tête (2009) ... le souverain du Bahreïn a voulu se débarrasser de cette «autorité parentale» exercée sur la totalité du peuple et du pouvoir, c’est pourquoi il a profité de la situation instable dans la région et du soutien sans limite des saoudiens pour se débarrasser de ceux qui exercent une grande influence sur le peuple. L’amour et le respect envers cheikh Issa Qassem est gravé dans le cœur des Bahreïnies, tandis que le roi exerce son pouvoir avec une poignée de fer, sans pitié ni justice, sans pouvoir les dominer. Cheikh Qassem est à l’origine de la famille de Maslami, enracinée à Bahreïn depuis des siècles et qui a précédé l'arrivée d’Al Khalifa les conquérants du pays. L'ayatollah Qassem est considéré comme l’un des pères fondateurs de la première Constitution de Bahreïn, alors que le roi est celui qui a aboli le plus grand référendum populaire en adoptant la Constitution de 2002... Bien que la majorité populaire ait emmené Cheikh Qassem au Parlement, l’héritage a mis Hamad bin Issa à la tête de la Principauté qui s’est transformée ensuite en royaume. Ce qui a été dit n’est qu’une partie des raisons qui expliquent le «complexe» du roi et de la famille régnante envers Cheikh Issa Qassem. Ce sentiment de «complexe» a été révélé par Salah al-Bandar, chercheur à l'Université de Cambridge en 2006, qui occupait le poste de consultant pour la planification stratégique au gouvernement bahreïni. Al-Bandar a parlé d'un plan formel visant à réaliser des changements démographique sur des bases sectaires, et cela à travers le blocus et le ciblage des symboles chiites, et le déplacement forcé des citoyens bahreïnis et la neutralisation des étrangers. Les politiques d’exclusion et d’isolement ont été mis en exécution en 2011. La nationalité de cheikh Issa Qassem a été retirée en juin 2016, et il a été placé en résidence surveillée depuis mai 2017 bien que sa santé se soit détériorée récemment.

Qu'en est-il de la santé de cheikh Qassem aujourd'hui? Où est-il? Et que disent les responsables juridiques sur le dossier de cheikh Qassem?

Après avoir été transféré à l'hôpital dernièrement, l'ayatollah Qassem a subi une gastroscopie, selon des informations révélées par son entourage proche au site Al-Ahed. Les premiers tests ont montré qu'il existait des fractures au niveau du bassin et des ecchymoses qui le rendaient handicapé, nécessitant une surveillance continue de son état de santé et d’un prolongement de son séjour à l'hôpital. Selon les sources, les fractures et les ecchymoses sont survenues à la suite de la chute de cheikh Qassem il y a un certain temps alors qu'il se déplaçait chez lui, sans être transféré à l'hôpital.

«Il a subi une ponction du genou, et le saignement au niveau des yeux a été suivi, un certain nombre de tests lui ont été effectués à plusieurs endroits», toujours selon la source.

Selon le diagnostic de l'équipe médicale en charge, cheikh Issa Qassem est toujours à l'hôpital pour un suivi plus approfondi, un suivi impossible de faire auparavant à cause des barricades militaires et des procédures renforcées imposées par l'autorité dans le voisinage de la maison de cheikh Qassem.

Dans une déclaration au site Al-Ahed, cheikh Mayssam Salman, l’activiste international pour les droits de l’homme, a commenté l’état de santé de cheikh Qassem notant que le gouvernement de Bahreïn est responsable de la détérioration de l'état de santé de cheikh Issa Qassem, notamment avec «toutes les contraintes imposées sur les visites des médecins et sur son déplacement vers l’hôpital lié à un accord préalable des autorités supérieures ainsi que l’assignation à domicile stricte».

Cheikh Salman a également souligné la nécessité de «mettre en œuvre la recommandation des émissaires spéciaux des Nations Unies, qui exigeaient clairement la levée immédiate de l'assignation à résidence, et de permettre à cheikh Qassem d’avoir le traitement médical approprié, sans ingérence, ou contrôle des autorités de sécurité, et de permettre à cheikh Issa de rencontrer les gens sans restriction ni interdiction».

L’activiste bahreïni résume l'état de tension ressenti dans la rue bahreïnie à la suite des nouvelles concernant l’état de santé du «cheikh père» comme l’appellent ses partisans… Salman a souligné avec une certitude absolue que si les citoyens étaient autorisés à se diriger vers le domicile de cheikh Qassem, et l’embargo imposé est levé, il est certain que des dizaines de milliers de personnes se trouveront autour de la maison de l'Ayatollah Qassem aujourd'hui, transformant l’entourage de sa maison en un sanctuaire national, où se réunira le peuple pour prier et demander à Dieu de guérir ce grand symbole national et religieux».

Jusqu’à présent, le régime bahreïni, à refuser de répondre à plus d'une médiation initiée par les partis irakiens pour lever l'assignation à résidence imposée à l’homme religieux le plus renommé et le plus important au niveau de la région du Golfe. Les symboles religieux sont depuis longtemps ciblés par le régime sans vergogne soutenu ouvertement par les états voisins. Bien que le roi poursuive ses actes arrogants envers le peuple, il y a toujours des voix qui rugissement, faisant écho depuis les années 90: «nous sommes avec vous, O savants.»

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

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