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L’époque du sayed Nasrallah...

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Par Mostapha Khazem - AlAhed

L’histoire des peuples commence avec leur indépendance. Mais le peuple libanais, comme dans bien d'autres sujets, fait exception à la règle: l'indépendance connue du 22 novembre 1943, n’était pas une véritable indépendance, qui aspire à la justice et à l'égalité des citoyens. Ces valeurs ne comptaient pas parmi les priorités du gouvernement et des gouvernants à l’époque.

A l’époque les différents composants du peuple libanais, qui comprend différentes sectes et cultures, n’ont jamais conçu un accord national, politique ou historique qui régularise les relations. Les partis se contentaient de protéger leur zone d’influence sans aller plus loin, et contrôler une zone géographique bien déterminée...

Seul le peuple de la résistance croyait à l’unité du territoire libanais des Fermes de Chebaa jusqu’à la grande rivière passant par la côte maritime et refusait de fragmenter le pays en de petites zones d’influence…

10452 km2 représente l’ensemble du territoire libanais, reconnu par les Nations Unies. Seuls les combattants de la résistance ont réellement exercé leur rôle tout au long de cet espace géographique afin de chasser l’ennemi et vaincre l'occupant... La résistance a refusé d’abandonner un pouce du territoire libanais ni une goutte de ses ressources en eau.

De nombreux envahisseurs et plusieurs états ont occupé le Liban pendant des siècles, les sculptures placées à Nahr El-Kalb évoquent les différentes «libérations». 

Seule la libération du sud Liban, s’est réalisée uniquement par la force et la volonté des jeunes libanais sans intervention étrangère. La résistance a chassé le 25 mai 2000, le dernier soldat israélien des territoires libanais (à l'exception des collines de Kfar Chouba et des Fermes de Chebaa et la partie libanaise du village d’al-Ghajar ...).

L’époque du sayed Nasrallah...

Le cheikh des martyrs de la résistance islamique, cheikh Ragheb Harb à Téhéran

Nous n’allons pas revenir plus loin dans le temps, nous commencerons à partir du 15 mai 1948, ou ce qu'on appelle la «Nakba», la défaite des arabes et des musulmans après l’occupation de la Palestine et la création de l'entité sioniste sur le territoire occupé. A partir de ce jour-là, les habitants d’Amel, ont fait partie de la «Nakba», ils ont enduré avec leurs frères palestiniens, ils ont pris à cœur leur cause juste.

Nous n’allons pas énumérer les positions honorables du Liban à l'appui de la révolution et la cause palestinienne, et le soutien des forces dans tous les affrontements... Nous allons dépasser la première déception et le premier abandon des dirigeants arabes qui ont renoncé à la résistance libanaise et palestinienne et ont laissé les résistants sans protection lors des batailles. La nature sioniste vindicative, et avide, ne s’est pas contenter de la Palestine et de la mosquée sainte d’al-Aqsa, l’entité usurpatrice a décidé d'étendre la main sur les territoires voisins et occuper les territoires libanais où elle voulait établir des colonies pour les sionistes.

Les factions de la résistance se sont divisées, certains ont lutté sous la bannière de l'OLP, alors que les autres ont choisi de former leurs propres factions, tout en maintenant leur lien avec les pays arabes ou occidentaux afin d'assurer un soutien logistique. Seuls les jeunes, connus plus tard comme les «fous de Khomeiny» qui étaient liés religieusement aux Oulémas, dénonçaient toutes les pratiques idolâtres des autres.

La ligné d’al-Wilayat s’est étendue de Jamran jusqu’au Liban, les convois des gardes révolutionnaires assuraient l’équipement nécessaire ainsi que les entrainements malgré la guerre imposée à l’Iran. Cet aide et ce soutien répondaient à la volonté de l'imam qui avait demandé aux gardes de la révolution «de soutenir leurs frères au Liban».

Avec le rassemblement de tous les membres, le parti a été créé et ce parti fut alors le parti de Dieu (Hezbollah)… et c’est là qu’a commencé «l'aventure». A Tyr, la terre a tremblé sous les pieds des sionistes, et l’épée de la résistance a été levée pour trancher et abattre l'occupant. La résistance travaillait dans la plus haute discrétion, à l’abri des regards.

De nombreuses réalisations de la résistance ont été attribuées à d’autres groupes. Même après l’assassinat de cheikh Ragheb Harb, la résistance n'a pas été affectée et n'a pas reculé, en insistant sur la nécessité de remonter le rythme de la confrontation, malgré toutes les pressions exercées...

La charte du Hezbollah a été publiée en 1985, à partir de laquelle il s’est adressé à son public et son entourage et a envoyé ses premiers messages à tous les partis concernés, suivie par l’intensification de la confrontation. Les israéliens se mirent à battre en retraite, à fuir, de Sidon puis de Tyr jusqu'à la région frontalière. Le secrétaire général du Hezbollah sayed Abbas Al-Moussawi était le père, le frère et le refuge de tous les jeunes résistants… C’était un homme exceptionnel, un maitre, un ami, un combattant et un chef… l’ennemi a compris sa valeur et son importance, et a décidé de l'affronter indirectement en l’assassinant par un missile de l’air… Il est tombé martyre ainsi que sa femme et son jeune fils Hussein... L’entité sioniste a pensé qu’en assassinant sayed Abbas, elle pourra mettre fin à la résistance… bien que le sang de cheikh Ragheb a obligé les israéliens à se retirer de Sidon et de son entourage, le sang de sayed Abbas les a forcés à quitter la région frontalière...

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Le maître des martyrs de la résistance islamique, sayed Abbas Al-Moussawi

Sayed Abbas a été succédé par des chefs et des dirigeants qui connaissaient parfaitement le terrain, étaient conscients de leur capacité, des objectifs et savaient très bien comment agissait leur ennemi.. "Zulfiqar", "Redwan" et sayed Nasrallah avaient pris la situation en main.

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Sayyed Hassan Nasrallah s'adressant aux combattants de la légion du martyr Fouad Zeaiter

Les guerres de juillet 1993 et ​​d'avril 1996 ont été lancées contre la résistance. Le monde entier s'est réuni à Charm el-Cheikh pour terroriser la résistance qui n’a pas cédé, sa réponse était toujours «c’est l’esprit qui se bat».

L’époque du sayed Nasrallah...

L'ennemi a commencé à comprendre le développement qualitatif et quantitatif de la résistance... Toutes ses forteresses ont chutées les unes après les autres… Les traîtres et les pions ont été capturés par les combattants, jusqu’au dernier appel: «rendez-vous avant qu’il ne soit trop tard... La résistance islamique arrive». Tous les fronts se sont enflammés de Aramta jusqu’à Rayhan passant par le passage de Hamra et de Bayada... Avec une vitesse surprenante, l'armée invincible a été vaincue…

Mai 2000 L'époque de la victoire et l'époque de Nasrallah…

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(*) Les photos qui ont été tirées des archives de l'hebdomadaire "Al-Ahed" la voix et l’image de la résistance islamique, sont publiées pour la première fois.

 

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