noscript

Please Wait...

Bahreïn: Cheikh Qassem transféré à l’hôpital pour y subir une nouvelle opération

Bahreïn: Cheikh Qassem transféré à l’hôpital pour y subir une nouvelle opération
folder_openBahreïn access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le plus haut dignitaire chiite de Bahreïn, cheikh Issa Qassem, a été transféré mercredi à l'hôpital pour y subir une nouvelle opération, a indiqué un militant des droits de l'Homme.

Bahreïn: Cheikh Qassem transféré à l’hôpital pour y subir une nouvelle opération

«Il a été admis à l'Hôpital international de Bahreïn pour y subir une opération chirurgicale pour une hernie», a affirmé cheikh Maytham al-Salman, du Centre bahreïni des droits de l'Homme. Selon lui, les autorités ont bloqué pendant deux semaines son transfert à l'hôpital.

Cheikh Qassem, farouche opposant à la monarchie bahreïnie, souffre d'hypertension, de diabète et de troubles cardiaques. Selon des militants, il avait déjà été opéré en décembre. Il avait été condamné en mai 2017 à un an de prison avec sursis pour pour soi-disant «collecte illégale de fonds et blanchiment».

Le petit royaume de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, est secoué par des manifestations sporadiques depuis la répression en 2011 d'un mouvement de contestation qui réclame depuis plusieurs années une véritable monarchie constitutionnelle à la dynastie des al-Khalifa.

Dans le même contexte, deux opposants ont été condamnés mercredi à mort et 19 autres à la prison à perpétuité sous prétexte d’avoir perpétré des «attaques terroristes».

Dix-sept autres personnes se sont vu infliger une peine de quinze ans de prison, 9 ont écopé de dix ans et 11 ont été condamnés à cinq ans. Deux accusés ont été acquittés.

Trente-six personnes, dont les deux condamnés à mort, sont déjà en prison alors que les autres ont été condamnées par contumace, a indiqué une source judiciaire.

La cour criminelle bahreïnie a déchu de leur nationalité 47 des 58 condamnés.

«Le verdict (de mercredi) est le dernier épisode en date de la parodie de justice qui a cours à Bahreïn, et certainement l'un des plus cruels», a déclaré Sayed Ahmed al-Wadaei, président du Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD), basé à Londres.

Selon le BIRD, 21 personnes attendent actuellement leur exécution à Bahreïn pour des raisons «politiques», dont 14 condamnées en 2017.

Source : agences et rédaction

Comments

//