2010 : L’occupant bafoue la liberté des journalistes
L’année 2010 a vu l’accentuation de la répression « israélienne » contre la presse palestinienne, d’après le rapport du rassemblement médiatique palestinien, situé à Gaza. Cette répression s’est matérialisée par les agressions directes et les violations des droits des journalistes. C’est au cours des manifestations hebdomadaires contre le mur de la colonisation en Cisjordanie, dans les villages de Bil’in, Ni’lin et Nabi Salih que les journalistes sont arrêtés et brutalisés. 30 journalistes ont été arrêtés au cours de l’année par les sionistes et leur matériel confisqué. D’autres, et surtout les photographes, ont été agressés par les bombes lacrymogènes ou les balles métalliques. 53 journalistes ont ainsi été blessés.
Dans la ville d’al-Qods, l’occupant a intensifié sa répression lors des affrontements, notamment lors de la défense de la mosquée al-Aqsa, sheikh Jarrah et Selwan. Les journalistes ont été pourchassés par les bombes sonores et lacrymogènes, blessant plus de 20 journalistes maqdisis. Sept journalistes maqdisis ont été arrêtés et deux autres convoqués par les services sécuritaires sionistes. Les forces de l’occupation ont maintenu l’interdiction faite aux journalistes maqdisis d’entrer dans la mosquée al-Aqsa et d’y filmer. Par ailleurs, les hakers sionistes ont attaqué les sites palestiniens d’information, parallèlement à la décision officielle de l’Etat de former une « unité de piratage sur internet pour affronter les sites palestiniens et arabes ».