La Palestine est une question secondaire, selon le chef de la diplomatie bahreïni
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Khaled ben Ahmed al-Khalifa, a déclaré mercredi que «la question de Palestine était une question secondaire» et qu’«il n’était pas utile d’entrer en conflit avec les Etats-Unis sur ce sujet».
S’adressant à ses 460.000 followers sur Twitter, al-Khalifa a écrit: «Il n’est pas utile d’entrer en conflit avec les Etats-Unis sur des problèmes secondaires alors que nous confrontons ensemble le danger clair et réel de la République islamique théo-fasciste», en allusion à l’Iran.
Les relations entre Bahreïn et la République islamique d’Iran sont tendues sur diverses questions.
Bahreïn et «Israël» sont, quant à eux, unis dans leurs points de vue sur l’Iran, qu’ils considèrent comme «une menace à la sécurité dans la région».
Juste après la décision controversée du président américain Donald Trump qui a annoncé le 6 décembre al-Qods (Jérusalem) comme «capitale d’Israël», une délégation chargée par le roi bahreïni s’est rendu à l’entité sioniste sous prétexte de «promouvoir la paix entre les différentes religions».
Le message twitté par le chef de la diplomatie bahreïni n’a pas tardé à susciter de vastes critiques et de réactions des internautes qui ont accusé le diplomate d’être le serviteur du sionisme et des États-Unis.
Pour les détracteurs, une entente avec les États-Unis en faveur d’«Israël» est un complot contre le monde arabo-musulman.
Le fait que la cause palestinienne et la question d’al-Qods redeviennent centrales dans le monde arabo-musulman est un coup dur pour la nouvelle ligne politique suivie par certains pays du Golfe, dont Bahreïn.
Source: sites web et rédaction