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Bahreïn: le chef de l’opposition Ali Salmane boycotte son nouveau procès

Bahreïn: le chef de l’opposition Ali Salmane boycotte son nouveau procès
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Le chef de l'opposition à Bahreïn, cheikh Ali Salmane, qui purge une peine de neuf ans de prison, a refusé lundi d'assister à l'ouverture d'un nouveau procès qui lui est intenté pour «intelligence» avec le Qatar.

Bahreïn: le chef de l’opposition Ali Salmane boycotte son nouveau procès

«Le prévenu a refusé d'assister à l'audience» marquant l'ouverture du procès devant la Haute cour pénale, a indiqué, dans un communiqué, le procureur général de Bahreïn sans autre explication.

Il a ajouté que les deux assistants du chef de l'opposition, Hassan Sultan et Mehdi Ali Lassoued, étaient en fuite et que la prochaine audience avait été fixée à mercredi.

Ali Salmane et ses deux assistants ont été inculpés notamment «d'intelligence avec l'État du Qatar en vue de commettre des actions hostiles dans le but de nuire à la position politique et économique du royaume de Bahreïn, de renverser son régime et de dévoiler ses secrets défense», selon les allégations des autorités.

Ali Salmane a été formellement inculpé le 1er novembre sur la base d'une conversation téléphonique datant de 2011 entre l'opposant bahreïni et l'ancien Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani.

Cette inculpation est intervenue après l'embargo décrété contre le Qatar par quatre pays arabes, dont Bahreïn, qui accusent ce pays du Golfe de soutenir des mouvements «terroristes», ce que Doha dément.

Les autorités de Bahreïn avaient affirmé que le responsable du Qatar y montrait de la sympathie pour le mouvement de protestation qui était conduit par la formation Al-Wefaq d'Ali Salmane.

Al-Wefaq a été dissous et l'opposant bahreïni a été condamné en juillet 2015 à quatre ans de prison. La cour d'appel a ensuite alourdi cette peine à neuf ans en retenant aussi le chef d'accusation de «complot contre le régime».

En octobre, la Cour de cassation a annulé la condamnation et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel. Mais cette dernière a de nouveau condamné Ali Salmane à neuf ans de prison.

Le petit royaume de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des États-Unis, mène depuis 2011 une sévère répression contre les représentants de l’opposition et des manifestants qui réclament sans aucun recours à la force, des réformes et le respect des droits de l'Homme.

Des centaines d’activistes ont été détenus et sont dans des mauvaises situations dans les prisons et subissent la torture, selon les organisations de droits de l’homme. Par ailleurs, la ville de Daraz, lieu de résidence de cheikh Issa Qassem, est assiégée, ainsi que sa maison, dans laquelle il est assigné à résidence, ce qui a aggravé son état de santé ces derniers jours.

Source : agences et rédaction

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