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Bahreïn n’a pas respecté ses promesses en matière de droits de l’Homme, selon Amnesty

Bahreïn n’a pas respecté ses promesses en matière de droits de l’Homme, selon Amnesty
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Bahreïn n'a pas respecté ses promesses en matière de droits de l'Homme, a affirmé jeudi Amnesty International, accusant ce petit archipel du Golfe d'avoir «considérablement» renforcé au cours de l'année écoulée sa politique répressive contre toute forme d'opposition.

Bahreïn n’a pas respecté ses promesses en matière de droits de l’Homme, selon Amnesty

«En dépit des promesses répétées des autorités, Bahreïn est au contraire revenu sur les engagements pris en matière de réforme à la suite du soulèvement de 2011», déplore l'ONG dans un rapport.

Amnesty appelle les autorités de Bahreïn à «libérer immédiatement et sans conditions tous les prisonniers de conscience, cesser leurs représailles contre les défenseurs des droits de l'Homme, contre les détracteurs et leurs proches, et revenir sur les décisions» ayant conduit à la dissolution des deux principaux mouvements d'opposition.

Depuis le soulèvement de 2011, les autorités dans l'archipel de Bahreïn ont intensifié la répression de l'opposition, avec notamment la dissolution des deux plus grands mouvements politiques: Waad (laïque) et Al-Wefaq (chiite).

Bahreïn a été le théâtre d'un mouvement de contestation populaire qui réclame à la dynastie Al-Khalifa au pouvoir des réformes politiques et une véritable monarchie constitutionnelle. Le pays est secoué par des manifestations ou accrochages sporadiques depuis lors.

Des centaines de citoyens chiites, dont de nombreux opposants, ont été condamnés ces dernières années à de lourdes peines de prison, assorties parfois de déchéances de la nationalité, pour participation aux manifestations.

Le roi de Bahreïn a approuvé début avril un amendement constitutionnel donnant à la justice militaire la possibilité de juger des civils accusés de «terrorisme».

Siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn est régulièrement critiqué par les organisations de défense des droits de l'Homme pour la répression de toute forme d'opposition.

Amnesty a exhorté les Etats-Unis et le Royaume-Uni, deux grands alliés de Bahreïn, à y condamner la répression.

Source: agences et rédaction

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