Al-Qods occupé : le chantage de l’occupant rejeté
Le député palestinien Muhammad Abou Tayr, que l’occupation sioniste avait arrêté dans sa maison, quelques semaines après sa libération, parce qu’il refusait sa propre déportation, a de nouveau été traduit devant un tribunal sioniste de la ville d’al-Qods : sa détention a été prolongée jusqu’au 8 décembre prochain, parce qu’il a, de nouveau, refusé la décision d’être déporté hors de sa ville natale.
Le représentant de la campagne internationale pour la libération des députés kidnappés, le député Ahmad Atoun, qui est lui-même menacé de déportation et qui s’est réfugié au siège de la croix-rouge, dans al-Qods occupée,avec deux autres personnalités maqdisies menacées de déporation, a déclaré que « la séance du tribunal a été d’un ridicule effarant. Il n’y a aucune accusation contre le député Abou Tayr, et selon les lois mêmes de l’occupation, rien ne justifie son arrestation. Le juge a été incapable de dire pourquoi il demande la déportation, sinon de rejeter la responsabilité sur le ministre (sioniste) de l’intérieur ». Il a poursuivi, louant la position du député Abou Tayr : « nous ne nous attendons pas à moins, le député Abou Tayr a déjà passé la moitié de sa vie en prison parce qu’il défend la mosquée al-Aqsa. Le fait que l’occupant prolonge sa détention signifie qu’il est incapable de le faire plier ».